énieur dans un centre de recherche et développement agrologique près de Reims (Photo : Bertrand Guay) |
[11/07/2011 14:53:51] PARIS (AFP) La France, troisième pays d’accueil des flux d’investissements directs, a amélioré son rang en matière de recherche et développement et d’accès à internet haut débit, mais a perdu des places pour son réseau de TGV et pour le niveau d’éducation, selon une étude publiée lundi.
“La France demeure le troisième pays d’accueil des flux d’investissements directs dans le monde et la seconde destination en Europe des investissements étrangers créateurs d’emplois”, soulignent les auteurs de ce “tableau de bord de l’attractivité de la France”.
“Quinze entreprises étrangères ont décidé d’investir en France en 2010”, ajoutent l’Agence française pour les investissements internationaux (Afii) et le Centre d’analyse stratégique (CAS), un organe chargé d’éclairer les choix du gouvernement. En tout, “plus de 20.000 entreprises étrangères sont implantées dans les régions françaises, tandis que 30.000 entreprises françaises ont investi hors de l’Hexagone”.
Cette étude permet de comparer, selon plusieurs critères, la position de la France avec celle de onze autres grands pays développés (Etats-Unis, Japon, Canada et les principaux Etats européens). Elle “fait apparaître une relative stabilité du rang de la France”, selon ses auteurs.
En 2011, la France est au premier rang pour les avantages fiscaux en faveur de la recherche et développement (R&D), pour la part de marché dans l’industrie européenne de fonds d’investissement et pour le nombre de marques commerciales déposées. En revanche, elle est en queue de peloton pour son taux nominal de l’impôt sur les sociétés et pour l’importance des cotisations sociales.
D’une année sur l’autre, elle gagne une place pour ses dépenses intérieures de R&D, grâce au crédit d’impôt recherche, et pour les dépôts de marques commerciales. Elle progresse de deux rangs pour le taux de pénétration d’internet haut débit, en raison d’un recul des partenaires.
En revanche, elle chute de deux places pour le pourcentage des 25-34 ans ayant atteint un niveau d’éducation supérieure: si le taux français est stable, elle est dépassée par la Belgique et les Etats-Unis. La France perd aussi un rang, passant derrière l’Espagne, pour son réseau de trains à grande vitesse.