ût 2008 dans le Calvados (Photo : Mychele Daniau) |
[12/07/2011 07:36:58] PARIS (AFP) Le 200.000e Prêt à taux zéro+ (PTZ+) doit être signé mardi, marquant un doublement en deux mois du nombre de ces prêts entrés en vigueur début 2011 et réservés aux foyers qui ne sont pas encore propriétaires de leur logement principal.
La signature est prévue à Paris en présence de la ministre de l’Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet et du secrétaire d’Etat au Logement Benoist Apparu, deux mois après la signature du 100.000ème PTZ+ le 9 mai.
“Sur le rythme actuel, l’objectif ambitieux de 380.000 PTZ+ par an semble réalisable dès 2011”, estime le tandem, dans une déclaration transmise à l’AFP.
Le PTZ+ est “un véritable succès populaire”, une “aide simple, ouverte à tous les primo-accédants et fondée sur leurs besoins pour concrétiser leur projet de vie”, ont fait valoir la ministre et le secrétaire d’Etat.
“Le PTZ+ est bien un produit centré de facto sur les classes moyennes et modestes”, a souligné M. Apparu, en expliquant que 37% de cette aide allait aux ménages des trois tranches de revenus les plus modestes, et seulement 12% aux ménages des deux tranches supérieures de revenus.
Mais davantage de ménages des tranches supérieures reçoivent des aides (36% des ménages aidés appartiennent à ces tranches), tandis que seulement 20% des ménages aidés relèvent des trois plus modestes.
Pour Mme Kosciusko-Morizet, le PTZ+ est en outre “un bon indicateur de la +révolution verte+ du secteur du logement” car “près de la moitié des logements neufs vendus en zone très tendue sont d’ores et déjà” des bâtiments à basse consommation (BBC), alors que l’échéance légale n’est qu’au 1er janvier 2013.
Selon les chiffres du ministère, ces prêts bénéficient d’abord aux plus jeunes (52% des nouveaux propriétaires en ayant bénéficié sont âgés de 26 à 35 ans) et aux foyers sans enfant.
Le PTZ+ peut représenter entre 5% et 40% du montant de l’opération, dans la limite d’un plafond. Le montant du prêt diffère en fonction de la localisation, de la performance énergétique du logement, de son statut (neuf ou ancien), de la composition de la famille, des revenus des futurs propriétaires.
Le coût budgétaire pour l’Etat, afin de compenser la différence avec les taux d’intérêts pratiqués par les banques, s’élève à 2,6 milliards d’euros.