éseau Facebook (Photo : Justin Sullivan) |
[12/07/2011 13:58:23] OSLO (AFP) Les autorités informatiques norvégienne, suédoise, danoise et finlandaise ont annoncé mardi avoir demandé des réponses au réseau social Facebook sur la gestion des données personnelles de ses utilisateurs.
Les quatre autorités nationales ont compilé une batterie de 45 questions, demandant au réseau social installé en Californie d’y répondre avant la fin août “le plus précisément possible” mais en quelques phrases seulement, selon un document de l’autorité norvégienne qui chapeaute l’opération.
Parmi celles-ci, les pays nordiques demandent par exemple à Facebook de préciser quelles informations d’un compte sont partagées avec d’autres entreprises, notamment celles qui permettent d’identifier directement le nom ou l’adresse de l’utilisateur.
L’utilisation par une tierce partie des publications sur le mur, des photos, des renseignements religieux ou des préférences sexuelles, fonctionnement exact du bouton “J’aime”, possibilité pour des opérateurs d’application de changer les paramètres de confidentialité des utilisateurs: le champ des questions est large.
L’autorité informatique norvégienne “demande des réponses avant la fin du mois d’août”, écrit-elle dans un communiqué.
“Nous avons eu depuis longtemps un bon dialogue avec la direction de Facebook”, explique le directeur de l’Autorité informatique norvégienne, Bjoern Erik Thon.
“Bien que Facebook travaille en permanence pour améliorer l’information à ses membres, on ne sait pas clairement quels renseignements personnels sont collectés par Facebook, comment ils sont utilisés et retransmis à d’autres”, souligne-t-il pour expliquer l’opération.
Fondé en 2004 par Mark Zuckerberg, Facebook a atteint ce mois-ci le cap des 750 millions d’utilisateurs dans le monde.
Le groupe, dont le modèle économique dépend de son accès aux données des utilisateurs, est en butte à des polémiques à répétition sur l’utilisation qu’il fait des données personnelles des internautes, un dossier ultra-sensible qui lui a déjà valu des poursuites.