L’Agence tunisienne de la coopération technique (ATCT) compte 7 mille
candidats dans ses bases de données. Un nombre qui reflète la rude tâche à
laquelle s’attèle l’ATCT dans la recherche d’opportunités d’emploi à l’étranger
pour les jeunes compétences tunisiennes.
Selon un représentant de l’Agence à la conférence internationale sur le rôle de
l’immigration dans le développement de la Tunisie durant la période
post-révolution, le nombre de Tunisiens qui ont obtenu un emploi à l’étranger
grâce à l’ATCT est de 10.500. Ils sont majoritairement présents dans les pays
arabes, particulièrement ceux du Golfe. Ceci est dû à la facilité d’obtention
des visas et aussi à l’absence de la problématique d’équivalence des diplômes.
Ce qui n’est pas encore le cas en Europe.
En Europe, on compte 1.093 cadres installés essentiellement en France (396), en
Italie (372), en Autriche (80), en Belgique (76), en Allemagne (50) et en Grande
Bretagne (27). Le reste est éparpillé en Afrique (161) et en Amérique (562). La
majorité de ces cadres opère dans des spécialités semi-médicales puisque les
Européens limitent leurs besoins à ces spécialités. Ce que les Tunisiens
espèrent changer en demandant l’élargissement des offres vers d’autres métiers.