La Chine et l’Iran signent pour 4 milliards de dollars d’accords de coopération

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ésident iranien Mahmoud Ahmadinejad avec le représentant du Politburo He Guoqiand à Téhéran, le 16 juillet 2011 (Photo : Atta Kenare)

[16/07/2011 12:31:07] TEHERAN (AFP) L’Iran et la Chine ont signé samedi une série d’accords pour des projets d’infrastructures, d’un montant total de 4 milliards de dollars, dans les domaines de l’énergie, de l’eau, de l’industrie, des mines et de l’environnement, ont rapporté les médias iraniens.

La Chine doit notamment vendre à l’Iran une soixantaine d’incinérateurs avec récupération d’énergie, d’une valeur de 500 millions de dollars, qui seront installés d’ici un an dans les grandes villes du pays et le long de la région touristique de la mer Caspienne.

Pékin doit de son côté augmenter ses importations de minerais iraniens, selon la télévision d’Etat.

Selon l’agence officielle Irna, le montant total de ces accords est de 4 milliards de dollars.

“La Chine est désormais le premier partenaire économique de l’Iran (avec) un volume d’échanges de 30 milliards de dollars l’année dernière”, a déclaré le vice-président iranien Mohammad Javad Mohammadi-Zadeh à la télévision d’Etat.

Ces accords ont été signés lors de la visite d’une délégation chinoise conduite par M. He Guoqiang, haut responsable du parti communiste chinois.

“Le principal objectif est de porter rapidement nos échanges économiques et commerciaux à 100 milliards de dollars”, a affirmé le président Mahmoud Ahmadinejad en recevant cette délégation, selon le site de la présidence.

“La Chine, dans une perspective stratégique, veut renforcer sa coopération avec l’Iran car c’est dans l’intérêt des deux nations et des pays de la région”, a pour sa part déclaré He Guoqiang, selon la même source.

Selon l’ambassadeur de Chine à Téhéran cité par Irna, “les échanges bilatéraux vont atteindre plus de 40 milliards de dollars cette année” (2011).

La Chine a fortement renforcé sa présence économique et commerciale en Iran au cours des dernières années, notamment dans le secteur pétrolier et gazier, profitant de l’embargo occidental qui a obligé de nombreux partenaires européens de l’Iran à se retirer.

Pékin, qui achète désormais près de 20% du brut iranien, critique les sanctions occidentales contre l’Iran et s’oppose à un renforcement des sanctions de l’ONU frappant Téhéran à cause de son programme nucléaire controversé.