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| à Beijing, en janvier 2011 (Photo : Liu Jin) |
[18/07/2011 08:33:23] PEKIN (AFP) L’agence de notation Fitch a mis en garde lundi contre “la faiblesse” dans la gouvernance des entreprises chinoises et le manque “d’information de qualité” pour les actionnaires, après une série de scandales concernant la comptabilité d’entreprises.
Certaines entreprises sont exposées au risque d’être accusées de fraude, parfois à tort, ce qui peut nuire dans leur tentative de lever des fonds, a indiqué Fitch.
“Certaines des accusations seront légitimes, d’autres erronées, de nombreuses seront un mélange des deux”, a indiqué Fitch.
Le rapport, qui examine 35 entreprises, est publié alors que les entreprises chinoises cotées à l’étranger sont observées de plus en plus près en raison de soupçons concernant notamment des manipulations des comptes.
Les autorités boursières américaines ont suspendu la cotation de plusieurs entreprises chinoises cette année, les accusant d’irrégularités, comme la tenue de deux comptabilités ou le départ de leur compagnie d’audit.
Selon Fitch, le nombre “d’accusations et d’enquêtes” ne devrait pas ralentir à court terme.
“Il semble que les investisseurs étrangers font le travail que le marché chinois sous-développé ne fait pas: celui de pousser les responsables d’entreprises chinoises à adopter des standards plus élevés”, a souligné l’agence.
La notation des entreprises chinoises par Fitch tourne autour de “BB et en-dessous”, ce qui signifie une faible qualité du crédit. Pour les entreprises publiques, la notation est au niveau investissement voire supérieure.
Cette notation tient compte d’un “système légal et de documentation sous-développé et d’une faible qualité dans la gouvernance” des entreprises.
Le rapport de Fitch intervient alors que l’autre agence Moody’s avait mis en garde la semaine dernière contre 61 entreprises chinoises présentant des risques dans la gouvernance et la comptabilité, provoquant de fortes baisses de certaines d’entre elles à la Bourse de Hong Kong.
Les autorités boursières de Hong Kong avaient ensuite indiqué qu’elles allaient enquêter à la suite des conclusions de Moody’s.
