“Tunisie, terre de tolérance et du tourisme“. C’est en gros le souhait formulé
par le président d’honneur de la Fédération internationale des droits de l’Homme
(FIDH), Patrick Baudouin, à l’issue d’une rencontre avec le Premier ministre
tunisien,
Béji Caïd Essebsi, mercredi 20 juillet au palais du gouvernement à La
Kasbah.
Oui M. Baudouin, nous devons faire tout notre possible pour que la nouvelle
Tunisie tolérante et attirante pour le tourisme. Sauf que nous avons besoin de
plus que ça: des grandes entreprises –tous secteurs confondus- qui investissent
sur le site Tunisie… En clair, la Tunisie se doit d’être un pays “normal“,
socialement, économiquement, financièrement. Parce que le tourisme seul ne peut
nous permettre de nos développer, au sens large du terme. Il en faut plus.
Mais bien entendu, le président d’honneur de la Fédération internationale des
Droits des l’Homme ne pouvait parler que de son domaine des compétences. C’est
ainsi qu’il s’est félicité du changement de la situation en Tunisie, par rapport
à ce qu’elle était sous l’ancien régime, constatant au passage une réelle
volonté des pouvoirs –provisoires- de réduire les difficultés vécues par le pays
au niveau du respect des Droits de l’Homme, après la révolution, indique la TAP.
Dans cet ordre d’idées, M. Baudouin souhaite la consécration des fondements
d’une justice indépendante, à travers la formation des magistrats et le
recyclage des agents de sécurité, en vue de consolider les garanties du respect
des Droits de l’Homme.
A noter enfin que la délégation de la FIDH comprenait, outre Patrick Baudouin,
le président de la Ligue tunisienne pour la défense des Droits de l’Homme (LTDH)
Mokhtar Trifi, la secrétaire générale de la FIDH, Khadija Chérif, ainsi que la
présidente du Conseil national pour les libertés, Sihem Ben Sédrine.