Après avoir fait perdre au port de Gabès environ 2,4 millions de dollars en 20
jours –en raison de 120.000 dollars par jour-, les 50 ouvriers des sociétés de
services spécialisés dans la surveillance des bateaux au port de Gabès, ont
finalement décidé de lever le sit-in qu’ils observaient depuis le 2 juillet
2011, pour revendiquer leur intégration à l’Office de la Marine Marchande et des
Ports (OMMP). Dès vendredi 22 courant, un premier bateau de marchandises, le “Gaint
Flair”, a pu y accoster, avec à bord 27.000 tonnes de céréales…
Selon la présidente de la Fédération nationale du transport relevant de l’UTICA,
contactée par la TAP, ce sit-in a totalement paralysé l’activité des bateaux et
marchandises au port, en empêchant l’accès et l’accostage de 11 bateaux à ce
port commercial.
A rappeler que le port de Gabès est le principal portail d’accès à toutes
opérations d’export-import au profit des entreprises et usines de la région à
vocation essentiellement industrielle, et assure, au plan national, les
opérations d’exportation et d’importation de produits diverses (produits
miniers, céréales, phosphates, produits chimiques, ciments et autres).