Agde le 26 juillet 2011 (Photo : Eric Feferberg) |
[26/07/2011 13:12:11] AGDE (Hérault) (AFP) Nicolas Sarkozy a indiqué mardi devant des professionnels du tourisme, réunis à Agde (Hérault), qu’il n’était “pas question de revenir” sur la TVA à 5,5% dans la restauration, mesure prise il y a deux ans et qui a “produit des effets” selon le chef de l’Etat.
“Il n’est pas question de revenir sur une mesure économique qui a produit des effets. C’est un engagement que je prends”, a déclaré M. Sarkozy à ses interlocuteurs lors d’une table ronde.
Selon le chef de l’Etat, les professionnels ont “tenu leurs engagements”, “les rapports le montrent”.
A la fin mars, le secteur des hôtels et restaurants comptait 44.600 salariés de plus qu’au 30 juin 2009, veille de l’entrée en vigueur de la TVA à taux réduit, à 5,5% au lieu de 19,6% (sauf pour les alcools). Le coût pour les finances publiques est lui estimé à 2,4 milliards d’euros par an.
Pour son premier déplacement dans l’Hérault depuis 2007, M. Sarkozy, accompagné de François Baroin (Economie) et Frédéric Lefebvre (Tourisme), avait choisi Agde et sa station balnéaire, créée il y a 40 ans dans le cadre de la mission Racine et qui voit aujourd’hui sa population décupler l’été (jusqu’à 250.000 habitants).
Elle “illustre ce que la volonté politique peut faire de mieux”, a jugé le président, s’adressant à des ouvriers sur le chantier du futur parc aquatique de la presqu’île. D’un coût de quelque 16 millions d’euros, cet espace, qui doit ouvrir ses portes en septembre, vise 200.000 entrées la première année et doit “permettre d’allonger la saison” touristique.
“Il ne faut pas qu’on continue à vivre sur un mois et demi. (…) Si on veut continuer à accueillir de plus en plus de touristes, il faut qu’on se bouge un peu, qu’on investisse. Les touristes, et c’est normal, sont de plus en plus exigeants”, a estimé le chef de l’Etat.
“Pas assez” considéré, selon M. Sarkozy, “le tourisme est un secteur d’avenir et un secteur majeur pour l’économie française”. “Les dépenses touristiques, c’est 6% de notre PIB”, a-t-il souligné.