Sfax-Tyna, aéroport international? Oui possible, mais c’est selon le ou les
critères considérés. En tout cas, en qualité de services, beaucoup reste à
faire. C’est grosso modo la conclusion d’une étude que vient de présenter
l’Union régionale de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (URICA de Sfax)
en collaboration avec l’Institut supérieur des études technologiques (ISET) de
la région.
D’abord, l’étude indique que l’aéroport de Sfax manque d’organisation au niveau
des vols mais souffre également d’une carence de coordination avec les
différentes compagnies aériennes qui le desservent, souligne la TAP.
Pour parvenir à ces conclusions, les auteurs de ladite étude ont interrogé pas
moins de 124 entreprises économiques de la région. On y apprend, par exemple,
que malgré une forte augmentation de leurs demandes sur les services de
l’aéroport, les hommes d’affaires trouvent des difficultés pour atteindre des
destinations considérées pourtant traditionnelles, comme la France, l’Italie,
l’Allemagne voire la Libye voisine, indique la même source.
A noter dans le même ordre d’idées que plus de 62% des passagers via l’aéroport
de Sfax-Tyna font des voyages d’affaires. Raison, entre autres, pour laquelle
l’étude recommande de revoir et les prestations et la régularité des vols.
Elle estime également nécessaire la programmation de vols réguliers pour les
destinations lointaines (Amérique du Nord, Asie) ainsi que pour les pays du
Proche-Orient.
C’est indispensable, sinon il faudrait retirer le qualificatif “international“ à
l’aéroport de Sfax-Tyna.
