La ”Liste pour la justice sociale” (LJS), qui vient de nous annoncer qu’elle a
pris ses dispositions pour se porter candidate à l’Assemblée Constituante, est
constituée de huit membres dont Hassouna Ben Hamed (Universitaire à Paris),
Sophie-Faouzia Béji (assistante maternelle à Nancy), Wahida Harbaoui
(psychologue à Paris), Selma-Nathalie Zoghlami (libraire à Strasbourg) et Moncef
Zghidi (journaliste et aide-soignant à Strasbourg), son fondateur, qui nous a
accordé cette entrevue pour présenter l’initiative.
WMC: Qu-est ce que la LJS?
Moncef Zghidi: La Liste pour la justice sociale (LJS) est une liste indépendante
composée de Tunisiens résidents à l’étranger (France). Elle militera pour
l’instauration d’une meilleure justice sociale en assurant une meilleure
répartition des richesses. Elle n’est ni libérale ni socialiste pure, elle est
sociale.
Nous partons du principe que la Révolution tunisienne est apolitique et
nécessite donc une représentation indépendante.
Pourquoi voulez-vous faire partie de l’Assemblée Constituante?
Nous souhaitons nous présenter pour contribuer à l’élaboration de la nouvelle
Constitution où seront mentionnées toutes les lois fondamentales de la future
Tunisie. Nous estimons que l’actuelle génération de politiciens est en quelque
sorte dépassée, idéologiquement et socialement, et qu’il faudra miser sur les
générations futures, d’où notre souhait de faire naître une Constitution dans
l’esprit voulu par les Tunisiens.
Que défendez-vous pour les Tunisiens, à l’étranger comme en Tunisie?
La communauté tunisienne en France est très importante, elle doit, à notre sens,
avoir une dynamique de taille dans l’élaboration des choix politiques et
économiques du pays. Les immigrés ont toujours été durant les 30 dernières
années des citoyens de second degré. Maintenant nous voulons changer cette
situation d’injustice sociale.
