La BEI pourrait injecter jusqu’à 1,87 milliard d’euros dans l’économie tunisienne

Après ses rencontres avec les autorités tunisiennes, en mars 2011, la BEI avait évalué les besoins en financements prioritaires des Tunisiens en matière de développement économique et social à un total de 1,87 milliard d’euros (plus de 3,6 milliards de dinars). La BEI avait estimé que la mobilisation concrète sur le terrain des projets permettra d’injecter ces fonds dans l’économie tunisienne.

Liste des projets que la BEI peut contribuer à financer :

– Accélérer la mise en œuvre de projets publics, en particulier dans le secteur de l’assainissement, de l’énergie et des infrastructures routières (1 milliard d’euros, soit près de 2 milliards de dinars) ;

– Accompagner la création et le développement de PME à travers la mobilisation des lignes de crédit BEI auprès des banques et sociétés de leasing tunisiennes (260 millions d’euros, soit 500 millions de dinars) ;

– Soutenir la construction de la nouvelle usine de Mdhilla du Groupe chimique tunisien, une unité moderne élaborée aux meilleures normes environnementales. Ce soutien permettra de consolider la position de ce groupe à l’exportation (140 millions d’EUR, soit 270 millions de dinars) ;

– Mise en œuvre d’un vaste programme de modernisation routière, réalisé par la Direction des Ponts et Chaussées à travers le pays (160 millions d’EUR, soit 310 millions de dinars) ;

– Financer plusieurs projets significatifs dans les domaines suivants: Petites et Moyennes Entreprises en particulier dans les zones défavorisées, énergie (secteur du gaz), équipement des collectivités locales sur l’ensemble du territoire (voirie, éclairage public, eau potable, traitement des eaux usées, traitement des ordures ménagères, équipements socio-collectifs), et micro-crédit. Le montant global attribué sera de l’ordre de 310 millions d’EUR, soit plus de 600 millions de dinars.

Ces projets auront un impact direct sur la création d’emplois en Tunisie. Ils constituent le fer de lance d’une coopération européenne appelée à se renforcer de manière significative dans les pays méditerranéens.

«La liberté que les Tunisiens sont en train de retrouver peut leur permettre d’avoir un taux de croissance accrue de plusieurs points de PIB par an». Philippe de Fontaine Vive avait, également, déclaré «qu’il faut agir vite et de manière très efficace afin que l’espoir d’un avenir meilleur ne cède pas le pas à une conflagration économique et sociale importante».

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