à San Francisco le 29 juillet 2011 (Photo : Justin Sullivan) |
[02/08/2011 13:14:41] WASHINGTON (AFP) La consommation des ménages a donné de nouveaux signes de faiblesse aux Etats-Unis, fléchissant en juin selon des chiffres publiés mardi par le département du Commerce, et s’avérant encore moins forte qu’estimé dans le calcul de la croissance.
En données corrigées des variations saisonnières et en dollars courants, les ménages ont consommé 0,2% de moins que le mois précédent, alors que les analystes attendaient une légère hausse.
Le ministère a indiqué qu’en tenant compte de l’évolution des prix, qui ont reculé en juin grâce à une baisse des prix de l’énergie, la consommation avait été stable.
Après avoir bien résisté à la hausse des prix en début d’année (+0,5% en rythme annuel au premier trimestre, en dollars constants), la consommation a calé au printemps.
Elle n’a pratiquement pas bougé au deuxième trimestre (+0,02%), alors que dans sa première estimation de la croissance publiée vendredi, le gouvernement américain s’était basé sur une légère hausse (+0,1%).
Les ménages américains se sont réfrénés face à la maigre progression des revenus et des embauches. En juin, les revenus (exprimés en dollars courants) ont augmenté de 0,1%, leur plus faible hausse depuis le début de l’année.
Une meilleure nouvelle est la modération des prix, même si elle pourrait n’être que provisoire.
L’indice des prix liés aux dépenses de consommation (PCE), la référence utilisée par les responsables de la politique monétaire, a reculé en juin de 0,2%. L’inflation mesurée sur un an est restée à 2,6%, et seulement 1,3% en excluant énergie et alimentation.