ût 2011 (Photo : Miguel Medina) |
[15/08/2011 07:25:12] PARIS (AFP) Les Bourses européennes ont ouvert en hausse lundi dans le sillage des places asiatiques, les marchés poursuivant le rebond entamé en fin de semaine, sans pour autant se montrer totalement rassurés sur la dette et la croissance en Europe et aux Etats-Unis.
Paris a ouvert en hausse de 1,07%, Francfort de 1,30%, Londres de 0,45% et Madrid de 0,87%, et la Bourse suisse en forte hausse de 2,24%.
Les Bourses de Milan, Lisbonne et Athènes étaient fermées pour cause de jour férié.
Vendredi, Paris avait fini sur une forte hausse de 4,02%, Francfort de 3,45%, Londres de 3,04%, Madrid de 4,82% et Milan de 4%.
A Wall Street, le Dow Jones avait gagné 1,13% et le Nasdaq 0,61%.
Les monnaies refuge, particulièrement recherchées en période d’incertitude, perdaient de leur attraction lundi matin: le yen et le franc suisse baissaient face à l’euro et au dollar.
De même, l’or refluait après son record historique de 1.800 dollars l’once, franchi la semaine dernière.
Premières à ouvrir le bal, les Bourses asiatiques ont démarré la semaine en nette hausse, encouragées par la remontée des Bourses occidentales vendredi.
Tokyo a ainsi achevé la journée de lundi sur un net rebond de 1,37%, et Sydney de 2,64%.
“Le marché devrait continuer à être agité et volatil car les inquiétudes persistent sur le risque d’un nouveau plongeon de l’économie mondiale dans la récession”, a toutefois prévenu Victor Shum, analyste au cabinet de consultants Purvin and Gertz à Singapour.
La Bourse de Milan (Photo : Giuseppe Cacace) |
Signe des craintes sur la croissance, le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, a estimé samedi que l’économie mondiale était entrée dans une “phase nouvelle et plus dangereuse” et que les pays de la zone euro allaient devoir réagir rapidement.
De ce point de vue, les marchés attendent beaucoup de la rencontre entre le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel, mardi à Paris.
Ce sommet de crise est considéré comme crucial pour enrayer la spirale de défiance qui frappe la zone euro et qui s’est traduite par la pire tempête boursière depuis 2008.
Les deux dirigeants devront dépasser les divergences de positions et les différences d’analyses pour forger des solutions durables à la crise de la dette qui menace de faire exploser la zone euro.