Les experts “Contractuels“, dernièrement licenciés de Tunisie Télécom suite à la dernière grève et à la pression du Syndicat qui a refusé “cette injustice“ entre 2 catégories de salaires et 2 catégories d’employés d’une même entreprise (différence qui peut atteindre parfois 400 a 600%), auraient déjà trouvé de point d’ancrage dans des boîtes privées.
Certes, nul ne peut contester qu’il y ait eu injustice dans la politique salariale de l’opérateur historique national, mais il est fort à parier que ces licenciements n’ont pas résolu le fond du problème. Signe peut-être que ces derniers n’étaient pas si mauvais, selon nos informations, la plupart des désormais “ex-contractuels“ de Tunisie Télécom auraient, de suite, trouvé “preneur” dans le secteur privé et avec des salaires majorés de 20 à 30% par rapport aux salaires qu’ils touchaient à Tunisie Télécom. Et si l’information se vérifiait, cela prouverait que ces salaires, même s’ils paraissaient élevés eu égard à ceux de la fonction publique, étaient donc conformes à la réalité du marché.
Ainsi, Tunisie Télécom se trouve doublement lésée: d’abord en laissant partir des éléments ayant des compétences avérées et un apport important, mais aussi en lésant la majorité des employés actuels de l’entreprise, dont les salaires sont en déphasage par rapport aux autres opérateurs télécoms privés et par rapport au secteur privé.
Le problème reste entier pour les employés de Tunisie Télécom, qui auraient dû, à notre avis, demander l’alignement de leurs salaires sur ceux du secteur privé télécoms, plutôt que de demander le départ de leurs collègues, en se privant ainsi de leur savoir-faire et de leurs compétences.
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