 |
| ût 2011. (Photo : Jiji Press) |
[18/08/2011 09:55:10] TOKYO (AFP) La préfecture japonaise de Fukushima, frappée par un grave accident nucléaire après le séisme et le tsunami du 11 mars, vient de lancer une vaste campagne de promotion en ligne de ses produits délaissés par les clients apeurés par la radioactivité.
“Je n’aime rien tant que ma région”, plaide l’un des créateurs du site “Fukushima shinhatsubai” (nouveautés de Fukushima), dont l’objectif est de montrer que “la région s’active pour s’assurer un nouvel avenir”.
Les promoteurs du patrimoine agricole de Fukushima proposent un moteur de recherche d’informations très détaillées sur les contrôles journaliers de radioactivité effectués pour chaque fruit, légume, viande, poisson, produit laitier et autre aliment.
Ils espèrent ainsi rassurer les consommateurs japonais qui ont tendance à laisser en rayon les pêches, raisins, tomates, concombres ou aubergines provenant de cette vaste région rurale du nord-est.
 |
| é de Tokyo, le 22 mars 2011. (Photo : Yoshikazu Tsuno) |
Les personnes âgées, qui disent n’avoir plus rien à craindre, sont souvent favorables à l’achat d’aliments de Fukushima, mais les jeunes, notamment les mères de famille, font la moue.
Des dizaines de commerçants et restaurateurs de l’ensemble du Japon se sont déjà portés volontaires pour soutenir les producteurs de Fukushima afin que les produits du terroir continuent de se vendre.
Le 11 mars, un tremblement de terre de magnitude 9 au large du Japon a déclenché un gigantesque tsunami, qui a causé des dégâts dans tout le nord-est de l’archipel.
La centrale Fukushima Daiichi, dont les installations ont été en partie noyées par le tsunami, a connu une série d’avaries et d’explosions d’hydrogène qui ont engendré d’importants rejets.
Des niveaux d’iode et césium radioactifs supérieurs aux normes ont par la suite été découverts dans plusieurs produits agricoles, ponctuellement interdits à la vente, ce qui a jeté le soupçon sur l’ensemble de la production locale.
