Plusieurs membres du gouvernement détenant des portefeuilles techniques
s’emploient, ces temps-ci, à sensibiliser les acteurs économiques de la
détermination du gouvernement provisoire, et même des prochains gouvernements, à
réviser les critères sur la base desquels sont instituées les incitations à
l’investissement.
S’adressant particulièrement aux câbleurs et aux textiliens qui embauchent une
main-d’œuvre à bas salaire peu qualifiée, le ministre des Finances, Jalloul Ayed,
l’a clamé haut et fort lors d’une récente rencontre avec les adhérents de la
Centrale patronale (mercredi 18 août 2011).
Pour sa part, Abdelhamid Triki, ministre de la Planification et de la
Coopération internationale, a déclaré dans une récente interview à la revue
L’Economiste Maghrébin: «l’incitation, qui a été jusque-là axée sur le capital
fixe, ciblera dorénavant le capital immatériel et humain, voire la formation», a
relevé M. Triki avant d’ajouter: «je pense que les deux prochaines années de
formation et principalement de formation sectorielle (secteurs manufacturiers),
seront la clé de réussite de la prochaine étape».
