La géopolitique c’est un cirque et une énorme ménagerie. En commençant par citer l’adage bien classique « l’homme est un loup pour l’homme », et il s’il y a des loups c’est qu’il y avait des agneaux et des moutons que les dictateurs de tous bords adorent, dictateurs qui jouent au lion et souvent au gros porc quand ils pérorent et se transforment en animal blessé ou en hyène quand ils sont dégagés !
Quand ils partent, les chacals en prennent de la graine et les anciennes poules mouillées se sentent une âme de coqs, et ce après avoir passé leur vie à avaler des couleuvres pendant que certains pauvres hères tombaient comme des mouches !
Quant aux soi-disant seigneurs de la jungle, après avoir joué aux aigles, ils s’abattent comme des vautours pour désosser ce qui reste de ces pays démolis par leurs tyrans qui se sont comportés comme des éléphants dans des magasins de porcelaine, et on finit par se demander si l’on n’est pas dans une planète des singes, planète où les derniers dictateurs continuent à jouer aux équilibristes ; et dans les pays libérés, les contorsionnistes cherchent à définir le niveau mettre la barre pour résoudre les problèmes de corruption!
La corruption, elle est comme l’eau : inodore, incolore et sans saveur ; elle a l’inconvénient de ne pas étancher la soif mais celui de transformer les économies en châteaux de cartes comme le font les termites dans les fondations, et pour la reconstruire, c’est un gigantesque travail de fourmi et demande une patience de chameau, animal qui, lui, ne boit jamais d’eau mais qui est insensible aux piqûres de scorpion et écrase les vipères sur son passage. Alors, qu’espérer d’autre que pour la Tunisie sinon qu’elle retombe sur ses pieds après toutes ces pirouettes électorales ; c’est qu’un bon jockey fasse arriver le bon cheval à bon port et traverse ce sacré panier de crabes politicards qui cherchent à voler comme des albatros handicapés.