à Athènes (Photo : Louisa Gouliamaki) |
[04/09/2011 14:26:53] ATHENES (AFP) Le ministre grec des Finances Evangélos Vénizélos a répété dimanche que le départ d’Athènes vendredi de la troïka des créanciers de la Grèce était prévu, et que les discussions ne sont pas bloquées.
“Le départ vendredi des membres de la troïka, pour revenir dans dix jours, a fait l’objet d’un accord et était prévu dès le début comme un moyen pour nous d’avoir une vision globale non seulement de la mise en oeuvre du budget 2011, mais aussi du projet de budget 2012”, a déclaré le ministre dans un communiqué.
Le ministre des Finances souhaitait mettre les choses au clair alors que plusieurs médias grecs évoquaient ce week-end une rupture avec les auditeurs de l’Union européenne (UE), de la Banque centrale européenne (BCE) et du Fonds monétaire international (FMI), chargés d’évaluer le plan de rigueur grec.
Selon ces médias, les créanciers auraient demandé des réformes additionnelles au gouvernement grec.
La troïka, composée de hauts responsables de l’UE, de la BCE et du FMI, était arrivée lundi à Athènes pour éplucher les comptes et chiffrer les efforts faits et à faire afin de réduire dépenses et dette publiques. Sa mission visait à débloquer un sixième versement d’aide financière au pays, pris au piège d’un surendettement qui englue l’Europe.
Evangélos Vénizélos a concédé vendredi que la Grèce devrait réviser à la hausse son objectif de déficit public pour 2011, tout en rejetant les soupçons de désaccord avec des créanciers.
Dans un communiqué, les auditeurs de la troïka ont évoqué à leur départ d’Athènes des “progrès satisfaisants”, soulignant avoir “provisoirement quitté” la capitale pour “permettre aux autorités de terminer leur travail technique” lié “au budget 2012 et aux mesures structurelles de renforcement de la croissance”.