Le discours du Premier ministre, Béji Caïd Essebsi, ce mardi 6 septembre, fut non seulement ferme mais surtout une réponse logique face à la situation qui ne cesse de pourrir en Tunisie. En affirmant que la seule issue pour sortir la Tunisie de la crise, c’est l’élection du 23 octobre 2011, BCE rassure à la fois les citoyen et le monde des affaires.
Car, la Tunisie n’est plus dans une révolution, mais plutôt dans une insurrection, un refus de l’ordre public, de la loi. Un refus inacceptable, de tout responsable, de tout mouvement de cadres, de toute nouvelle nomination, de tout changement. Et voilà que même la police et les forces de l’ordre se mettent de la partie en révoquant le directeur général de la Garde nationale et réclamant la nomination d’un nouveau directeur général.
Où va-t-on comme ça? C’est en tout cas le catalyseur du refus de l’ordre public par le citoyen, mais aussi par certains partis politiques et une partie de la Police nationale. Il s’agit tout simplement d’une tentative de coup d’Etat, comme commencent à le penser certains.
Face à ce spectacle de chaos, l’entreprise demeure timorée, freine son élan, reporte ses investissements, sursoit à sa politique de recrutement, et c’est donc toute l’économie nationale qui paie le prix le plus fort: régression, moins de créations d’emplois, donc plus de chômeurs, plus de misère… En somme, une aggravation de la crise économique.
Quelle réponse alors? C’est le calme, le dialogue, et c’est la discipline. Car il ne s’agit plus de révolution, mais plutôt de banditisme et de criminalité… En attendant des élections libres et démocratique.
Même si on ne partage pas forcement les points de vue de BCE, on ne peut qu’être d’accord sur son analyse actuelle, car le désordre ne sert aucune partie.
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