énérale du siège social du groupe français de réassurance Scor à Puteaux (Photo : Jean Ayissi) |
[07/09/2011 06:39:20] PARIS (AFP) Le réassureur français Scor prévoit de réaliser un volume de primes brutes émises (équivalent du chiffre d’affaires) de 10 milliards d’euros en 2013, contre 6,7 milliards en 2010, selon un communiqué publié mercredi à l’occasion d’une journée dédiée aux investisseurs.
Le groupe revoit ainsi fortement à la hausse l’objectif de 7,6 milliards environ évoqué lors de la présentation de son nouveau plan stratégique pour la période 2010-2013, baptisé “Strong Momentum”, début septembre 2010.
Ce changement est en partie dû à l’acquisition de Transamerica Re, division américaine de réassurance du néerlandais Aegon, finalisée début août.
Le portefeuille acquis à cette occasion a représenté en 2010 un volume de primes brutes de 2,2 milliards de dollars, souscrites à 87% aux Etats-Unis.
Dans le cadre de cette révision, Scor table désormais sur un volume de primes brutes émises de 8,6 milliards d’euros en 2011, contre 7,0 milliards initialement, selon les documents de la présentation aux investisseurs mis en ligne sur le site du groupe.
L’accélération de la croissance du réassureur français devrait être tirée par la réassurance vie et sa division Scor Global Life.
Scor prévoit désormais de réaliser sur ce segment un chiffre d’affaires de 4,7 milliards d’euros en 2011, contre 3,1 milliards initialement prévus, et de 5,3 milliards en 2013, contre 3,8 milliards annoncés en septembre 2010.
L’activité dommage et responsabilité, réunie dans la division Scor P&C, encore majoritaire dans les revenus en 2010, deviendrait minoritaire dès 2011.
Par ailleurs, Scor confirme l’objectif d’une notation “AA”, contre “A” actuellement, et d’une rentabilité moyenne de 1.000 points de base (10 points de pourcentage) au-dessus du taux d’intérêt sans risque, sur la durée du nouveau plan “Strong Momentum”.
Ce taux sans risque est calculé par Scor sur la base des taux des emprunts d’Etat à 3 mois, en pondérant les Etats selon l’exposition du groupe aux différentes devises.
Scor indique avoir intégré dans la nouvelle mouture de son plan la récente dégradation de la conjoncture macroéconomique, ainsi qu’un niveau moyen de taux d’intérêt beaucoup plus faible que prévu initialement en 2011.