Créé en mars dernier, en concrétisation de la volonté de plusieurs parties tunisiennes et étrangères de soutenir la Tunisie en cette phase de transition et d’aider les plus démunis d’une manière transparente, le Fonds citoyen va bénéficier bientôt d’une campagne visant à inciter les citoyens à contribuer au financement de ce mécanisme non gouvernemental, écrit la TAP. A préciser de ce fait que «le Fonds citoyen, supervisé par des organisations de la société civile, est destiné à la collecte de dons provenant de personnes physiques ou morales pour le financement de projets de développement dans les régions ainsi que pour fournir des aides sociales, directement ou par le biais d’associations».
Toujours selon la même source, ledit Fonds s’est engagé à moderniser une vingtaine d’écoles primaires dans le cadre de l’opération “Madrassati“ parrainée par l’association “Trait d’union Tunisie“.
A noter également que les ressources financières sont placées dans un compte courant à la Banque centrale de Tunisie (BCT) au nom du “Fonds citoyen 111“ et dont la gestion est à la charge d’une commission composée de cinq membres non rémunérés: un représentant de l’Etat et quatre membres indépendants. Et ce Fonds n’appartient à aucune institution ni autorité administrative. Autant dire qu’il est juridiquement indépendant.
Chaque personne peut verser un don financier au profit du fonds par virement bancaire ou postal, ainsi que par chèque ou en espèce dans les guichets du siège central de la BCT et ses agences.
Par ailleurs, les comptes financiers du fonds sont soumis à un audit externe. Une information régulière sur ses projets, ses recettes et ses dépenses sera publiée sur son site web: www.fondscitoyen.org.tn, selon la TAP.
S’agissant des interventions du Fonds, dont l’activité a démarré depuis deux mois, celles-ci ont ciblé les secteurs de l’éducation et de la santé, surtout dans les régions de l’intérieur où le comité de gestion du Fonds s’est engagé à moderniser 19 écoles primaires à Kasserine, Le Kef, Gafsa, Kébili et Siliana, et ce dans le cadre du projet «mon école».