Plus de 9 millions de Français victimes de la cybercriminalité en 2010

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é, le 5 novembre 2007 à Rosny-sous-Bois (Photo : Thomas Coex)

[08/09/2011 16:56:44] PARIS (AFP) Plus de neuf millions de Français ont été victimes de la cybercriminalité au cours de l’année 2010, pour une facture totale estimée à 1,8 milliard d’euros, indique le rapport annuel de la société de sécurité informatique Symantec.

“9,4 millions de victimes en France, c’est près d’une victime toutes les trois seconde”, souligne Symantec, l’éditeur du logiciel de sécurité Norton, qui a publié jeudi la partie française de son étude mondiale sur la cybercriminalité en 2010.

Ces attaques “ont engendré près de 872 millions d’euros en pertes effectives directes des cybercrimes et 850 millions en temps perdu à résoudre les incidents, selon les estimations des victimes”, indique Symantec.

Un peu plus de la moitié (54%) sont des attaques en ligne provenaient de virus ou de logiciels malveillants, suivies par les escroqueries en ligne (11%) et via les spams (10%).

“La menace de la cybercriminalité n’est pas suffisamment prise au sérieux par les internautes, alors qu’elle est pourtant omniprésente. Six adultes sur dix ont déjà été victimes d’un cybercriminel durant leur vie”, résume Laurent Heslault, directeur des stratégies de sécurité chez Symantec.

“50% des adultes ne se sentent pas à l’abri d’un acte de cybercriminalité lorsqu’ils sont en ligne. Pourtant, la moitié d’entre eux ne prennent pas les mesures préventives qui s’imposent. 49% avouent que leur logiciel de sécurité censé protéger leurs informations n’est pas à jour”, selon lui.

Moins de la moitié des internautes majeurs (47%) vérifie régulièrement ses comptes à la recherche d’une éventuelle fraude à la carte bancaire et 60% n’utilisent pas de mots de passe complexes ou n’en changent pas régulièrement, indique également Symantec.

Toujours selon cette étude, 23% des Français indiquent ne “pas pouvoir vivre sans internet” et 25% d’entre eux pensent qu’ils “perdraient contact avec leurs amis” s’ils devaient se passer des réseaux sociaux de type Facebook et Twitter.