Les hommes d’affaires et les porteurs de projets et financiers qui composeront la délégation tunisienne pourront participer en décembre 2011 au Congrès des hommes d’affaires des pays musulmans, organisé par la BUSINESS OWNERS UNION (BOU) dirigée par Abdelmohsen LIJNAWI à Doha, au Qatar. A noter que la BOU est une création de l ICCI présidée par Cheick Salah Kamel
Aussi bien porteurs de projets qu’entrepreneurs et financiers envisageant l’élargissement de leur champ d’action, aux échelles régionale et internationale, auront l’occasion de proposer directement leurs projets et d’en discuter avec des bailleurs de fonds et des investisseurs potentiels et de nouveaux partenaires lors du B2B qui sera organisé en marge du Congrès.
Les participants tunisiens –et éventuellement libyens- devraient auparavant envoyer toutes les informations concernant leurs projets ou activités, ou toute requête ou demande d’explications ou d’assistance, et ce avant le 10 octobre, à Boussabah Moncef (mail :gic@planet.tn) qui est chargé de coordonner cette action au niveau de la Tunisie.
C’est la Business Owners Union, en collaboration avec la Chambre qatarie de commerce et industrie ,qui organise cette importante rencontre du monde des affaires et de l’entrepreneuriat musulman en partenariat avec la Chambre de commerce des pays musulmans présidée par Cheikh Salah Kamel.
Une opération qui vise à mettre en contact les différentes communautés d’affaires des entrepreneuriats musulmans pour qu’elles étudient les possibilités de créer des projets communs. Plus important, la «Business Owners Union», un groupe d’investissement et de financement, planchera sur la sélection des projets économiques réalisables dans le monde islamique et, triera les projets factibles le 15 octobre prochain a Beyrouth et ce selon des critères préétablis disponibles auprès de gic@planet.tn.
1.500 hommes et femmes d’affaires sont attendus au Congrès qui sera présidé par Cheikh Hamad Bin Jassim Al Thana, Premier ministre du Qatar, en présence du président de l’ICCI, du président de la Banque islamique de développement (BID), du secrétaire général de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI) et des présidents des Unions des Chambres de commerce et d’industrie des États membres de l’OCI.
C’est grâce à l’initiative de Cheikh Salah Kamel et de son équipe, initiateur de la finance islamique dans les pays arabes, que les patronats de 40 pays islamiques font partie aujourd’hui de l’ICCI. Le but ultime étant de réaliser l’intégration économique. Le Congrès de Doha offrira l’occasion rêvée pour les entrepreneurs musulmans d’avoir des contacts directs et de discuter franchement des opportunités de développement des échanges entre eux. Echanges qui ne devraient pas se limiter aux opportunités d’affaires, car ils concernent également ceux des compétences humaines et des expertises dans les secteurs économiques et technologiques des pays membres de l’Organisation de la Conférence Islamique.
La facilitation de déplacement des opérateurs privés entre les différents pays islamiques sera à l’ordre du jour dans cette rencontre très spéciale qui succède à une série de révolutions qui ont secoué les pays arabes, fragilisé leurs économies et réduit considérablement le nombre d’investisseurs.
L’utilité de cette rencontre de Doha est qu’elle met face à face l’investisseur et le porteur de projet, ce qui permet un aboutissement rapide de l’idée vers la concrétisation.
Rappelons que lors de la première conférence annuelle des opérateurs privés des Etats de l’OCI, tenue en 2010 à Djeddah, 53 projets avaient vu le jour, tout comme on a observé ensuite la progression des investissements entre les pays islamiques.
La deuxième édition sera axée sur le financement des projets des jeunes dans les Etats de l’OCI qui auront l’occasion de rencontrer les présidents des patronats. Le portail de l’Union, le plus grand portail et Market Place entre hommes d’affaires, qui puisse exister dans les pays islamiques, sera inauguré à l’ouverture de la conférence de Doha qui sera sponsorisée à différents niveaux.
Les représentants des différents secteurs économiques, allant de l’industrie à l’agriculture, en passant par le tourisme, la technologie et les banques, les médias, l’énergie et les services, seront de la partie et prêts à étudier tous les projets faisables et réalisables.
Les institutions financières et bancaires tunisiennes sont à ce titre invitées à participer à cette manifestation et à y proposer leurs services ou leurs projets.
Les organisateurs du congrès ont fait appel aux contributions des groupes privés qui s’échelonnent entre 1 million de dollars, pour le sponsor officiel, 500.000 de dollars le sponsor stratégique, 200.000$ sponsor diamant, 150.000$ sponsor or, 100.000$ sponsor argent et 50.000$ sponsor participant.
Passé le mois d’octobre, espérons que la communauté d’affaires tunisienne sortira de sa peur, sa stupeur et sa torpeur pour exploiter les opportunités de développement offertes par pareilles rencontres.
Webmanagercenter, pour sa part, sera l’un des partenaires médias de cette importante manifestation en Tunisie et représentera donc la Tunisie au congrès de Doha.