L’OCDE signale un “ralentissement généralisé” des grandes économies mondiales

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à Paris le 25 mai 2011 (Photo : Eric Piermont)

[12/09/2011 10:17:17] PARIS (AFP) Les indicateurs avancés de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) signalent un “ralentissement généralisé” des principales économies mondiales, indique l’OCDE dans un communiqué publié lundi.

Ces “indicateurs composites avancés” continuent de “signaler un ralentissement pour le mois de juillet 2011 dans la plupart des 34 pays membres de l’OCDE et des grandes économies non membres”, précise l’organisation, qui réunit les Etats les plus riches de la planète.

Conçu pour anticiper les points de retournement de l’activité économique, rappelle l’OCDE, l’indicateur composite avancé pour la zone OCDE, tout comme celui du G7, enregistre un recul de 0,5 point en juillet, quatrième mois de baisse d’affilée.

Les inversions de tendance de l’indice précèdent généralement de 6 mois environ les inversions de l’activité économique, selon l’OCDE.

Les indicateurs pour le Canada, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Royaume-Uni, le Brésil, la Chine et l’Inde montrent que l’activité économique a ralenti “plus fortement”, tout comme ceux des Etats-Unis et de la Russie, qui trahissent “plus clairement” ce coup de frein, selon l’OCDE.

Les perspectives pour le Japon “continuent d’indiquer la présence d’un possible point de retournement de l’activité économique”, précise l’organisation.

La publication de ces indicateurs intervient alors que les bourses européennes ont de nouveau plongé lundi matin, entraînées vers le fond par les valeurs bancaires, tandis que le G7, réuni vendredi à Marseille (sud de la France), n’est pas parvenu à calmer les angoisses des marchés.

A la veille de cette réunion du G7 (Etats-Unis, Japon, Canada, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie), l’OCDE avait déjà revu en nette baisse ses prévisions de croissance d’ici à la fin de l’année pour ces pays riches.

Hormis le Japon, en pleine reconstruction après les catastrophes de mars, la croissance dans les économies du G7 “restera inférieure en moyenne à 1%” en rythme annualisé au second semestre, a-t-elle estimé.

Le chef économiste de l’OCDE, Pier Carlo Padoan, a même évoqué un renforcement du “risque d’une période de croissance négative au cours de la période à venir”.