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| âtiment de la Bourse de New York, le 19 août 2011 (Photo : Stephen Chernin) |
[15/09/2011 16:41:58] NEW YORK (AFP) La Bourse de New York montait nettement jeudi en matinée, encouragée par l’action concertée des banques centrales qui dopait les places européennes et reléguait au second plan des statistiques économiques moroses aux Etats-Unis: le Dow Jones gagnait 1,15% et le Nasdaq 0,90%.
Vers 14H15 GMT, le Dow Jones Industrial Average prenait 129,72 points à 11.376,45 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 23,15 points à 2.595,70 points.
L’indice élargi Standard & Poor’s 500 progressait de 1,07% (12,77 points) à 1.201,45 points.
Mercredi, Wall Street avait fini en nette hausse, rassurée par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel qui se sont dits “convaincus” que la Grèce resterait dans la zone euro. Le Dow Jones avait gagné 1,27%, le Nasdaq 1,60% et le S&P 500 1,35%.
Les indices boursiers américains “suivent leurs homologues européens dans le vert: les investisseurs continuent de célébrer les signes de progrès de l’autre côté de l’Atlantique”, a constaté Andrea Kramer, de Schaeffer’s Investment.
En plus des assurances franco-allemandes, les Bourses européennes saluaient l’annonce des grandes banques centrales qui ont décidé d’élargir, de manière concertée, l’approvisionnement des marchés en liquidités en dollars.
Cette décision intervient au moment où le marché s’inquiétait de la capacité des banques européennes à se financer en billets verts.
Elle a relégué au second plan “des indicateurs économiques négatifs aux Etats-Unis”, ont observé les analystes de Charles Schwab.
Les nouvelles inscriptions au chômage ont augmenté pour la deuxième semaine de suite, alors que les analystes espéraient un reflux.
L’activité manufacturière de la région de New York s’affiche en baisse pour le quatrième mois d’affilée, selon l’indice Empire State. Pire: son recul s’intensifie, ce qui constitue une surprise pour le marché.
Dans la région de Philadelphie, l’activité manufacturière a ralenti sa baisse, mais le déclin reste plus rapide qu’escompté.
Au niveau national, la production industrielle a ralenti en août sa progression (+0,2%), qui reste malgré tout un peu plus marquée que prévu.
Du côté de l’inflation, les prix à la consommation ont augmenté plus que prévu le mois dernier (+0,4% par rapport à juillet), entraînant une chute du pouvoir d’achat.
Netflix plongeait de 11,95% à 20,78 dollars. Le loueur de vidéos sur internet a révisé à la baisse le nombre de ses abonnés aux Etats-Unis suite au lancement d’une nouvelle formule.
Le conglomérat General Electric prenait 2,49% à 16,03 dollars. Il va investir un milliard de dollars sur cinq ans dans la recherche-développement sur ses technologies de lutte et de dépistage du cancer.
Du côté des valeurs technologiques, les groupes internet Yahoo! (+0,69% à 14,64 dollars), AOL (+2,47% à 14,50 dollars) et Microsoft (+1,06% à 26,78 dollars) ont présenté ces dernières semaines à des publicitaires un nouveau système qui les verrait vendre des espaces publicitaires sur les pages les uns et des autres, selon le Wall Street Journal.
Le marché obligataire poursuivait son repli. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans progressait à 2,086% contre 2,011% mercredi soir et celui à 30 ans à 3,345% contre 3,305% la veile.
