ancien directeur du FMI, Dominique Strauss-Kahn, sur le plateau du journal de 20h, de TF1, le 18 septembre 2011. (Photo : Francois Guillot) |
[18/09/2011 21:54:07] PARIS (AFP) Les internautes se sont massivement exprimés sur le réseau social Twitter dimanche soir pour commenter la première interview télévisée de Dominique Strauss-Kahn, envoyant plus de 14.000 messages pendant son intervention, selon un site spécialisé.
Durant le journal télévisé de Claire Chazal sur TF1, 14.248 tweets ont été expédiés entre 20H00 et 20H40 par 5.439 internautes à une moyenne de 7,2 tweets par seconde maximum pour les sujets DSK et TF1, selon les statistiques Twitter de @devantlatele.
“Ma mère au téléphone: +bon je te laisse car il y a DSK là… bisous+”, c’est la “1ère fois de ma vie que je vais regarder en entier le JT de TF1”, ont rapidement témoigné dès le début du journal des “tweetos”, ou utilisateurs de Twitter, de leur empressement à suivre l’événement.
“Qui n’est pas devant TF1? DSK, ça commence”, ajoutait alors un autre internaute avant que les tweets de plus en plus nombreux et rapides ne se focalisent sur l’apparence du principal intéressé, “visage fermé, mine très dure”, et de la journaliste Claire Chazal, “qui a l’air distante”.
“Il (DSK) ne se lance pas un peu de fleurs là”, commentait un internaute alors que DSK soulignait que les charges pesant contre lui avaient été abandonnées.
“DSK connaît parfaitement son texte et Claire Chazal sait exactement quand reprendre la parole”, pouvait-on ensuite lire alors que l’ex patron du FMI répondait aux questions.
“L’affaire Tristane Banon expédiée en moins d’une minute, aucune question de relance de la part de Chazal”, “l’interview qui ne sert à rien” ou “tout sonne faux”, critiquaient des internautes à la fin de l’interview.
Pour les partisans de l’ancien ministre socialiste, leur champion a été “très bien préparé”, “il a assuré” et il était “fait” pour être président.
Jean-Marie Le Guen, un soutien de DSK a estimé sur Twitter que ce dernier “digne” avait “livré sa vérité” tandis que l’ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin (UMP) a jugé que DSK avait été “plus à l’aise pour afficher sa compétence que sa sincérité”, assénant: “La décence eût été le silence”.