éroport Blagnac de Toulouse, le 18 avril 2010. (Photo : Pascal Pavani) |
[21/09/2011 15:12:32] PARIS (AFP) La privatisation de quatre grands aéroports de province n’a pas pu se conclure faute d’accord avec les collectivités locales, repoussant ce dossier délicat à l’après-présidentielle de 2012, a appris l’AFP d’une source proche du gouvernement.
Le gouvernement souhaitait céder à des acteurs privés une grande partie de ses parts dans les aéroports de Toulouse, Bordeaux, Montpellier et Lyon. Mais les collectivités se montraient réticentes à cette option, souhaitant racheter elles-mêmes ces actifs stratégiques.
Le gouvernement leur avait laissé jusqu’au 15 septembre pour se prononcer.
Et il semble que “les acteurs locaux veulent garder la main”, explique cette source qui a requis l’anonymat. A Bordeaux et Montpellier, “il y a une opposition radicale des élus”, ajoute-t-elle.
“Donc l’ouverture du capital ne pourra pas intervenir dans l’immédiat”, conclut-il.
En juin, le ministre des Transports, Thierry Mariani, avait prévenu que “soit au 15 septembre, les choses ont été lancées, soit on laisse tomber” à l’approche des échéances électorales de 2012.
L’Etat, actionnaire des quatre aéroports à hauteur de 60% aux côtés des chambres de commerce et d’industrie locales (25%) et des collectivités territoriales (15%), comptait céder un peu moins de 50% à des acteurs privés.