Au cours d’un atelier de travail sur le thème “l’héritage lourd des médias: comment bâtir l’avenir?“, organisé samedi 24 courant par l’Instance nationale indépendante pour la réforme de l’information et de la communication (INRIC), cette dernière a formulé trois propositions-remèdes essentielles à même de guérir le paysage médiatique: «l’obligation de rendre compte, la formation et la réforme du cadre juridique», indique un communiqué de l’INRIC.
L’Instance ne va pas par quatre chemins. En effet, selon son communiqué, concernant “l’obligation de rendre compte et de la réconciliation“, l’enjeu consiste à divulguer la liste des noms qui ont participé à la détérioration du secteur de l’information et qui font semblant, aujourd’hui, de défendre le métier, outre le démantèlement de l’Agence tunisienne de communication extérieure (ATCE) et de faire connaître au public les dossiers la concernant. Pour ce faire, l’INRIC propose de s’inspirer de l’expérience tchèque dans ce domaine.
Pour “la réforme juridique de l’information“, les participants à cet atelier ont souligné la nécessité d’appliquer les textes juridiques élaborés par les différentes structures dont le code de la presse et le décret-loi relatif à l’accès aux sources d’information. Ce qui les hisserait aux rangs des normes internationales en la matière, particulièrement le document de l’ONU.
“Il s’agit également de concrétiser et de respecter toutes les dispositions des accords conclus en vue de bénéficier des quotas de publicité“, écrit la TAP.
Toujours au cours dudit atelier, l’accent a été mis les moyens de renforcer les compétences des professionnels à travers la révision des programmes d’enseignement au sein de l’Institut de presse et des sciences de l’information (IPSI) et d’encourager la spécialisation journalistique.