Le management de la British Airways n’est pas peu fier de la résistance de leur compagnie face aux différentes crises qu’a connues le monde, en général, et le domaine de l’aviation, en particulier, pendant les dix dernières années.
En effet, les attentats du 11 septembre 2001 se sont accompagnés d’une crise financière et économique, mais aussi des épidémies, des catastrophes naturelles, de l’instabilité politique… tous ces éléments ayant entraîné une flambée des prix d’hydrocarbures qui a cloué au sol bon nombre de compagnies. La compagnie a également été confrontée à une grogne sociale, qui semble avoir été entendue par la direction de la British Airways. Et malgré tout cela, la BA a été certes secouée comme les autres compagnies aériennes, du reste, mais elle est toujours là.
Au niveau de la British Airways, on affirme qu’une embellie commence à se faire sentir, avec un retour des bénéfices. Et pour que ces bénéfices augmentent et perdurent, un ambitieux plan d’investissement de 5 milliards de Livres (environ 5,7 milliards d’euros) a été mis en place, dont l’objectif est de “voler et servir ses clients“.
Et c’est à Londres, comme il se doit, que ce plan a été annoncé le 20 septembre 2011, en présence des journalistes venus des 4 coins du monde (dont 4 tunisiens), ainsi que le lancement d’une campagne publicitaire grandeur nature -avec justement le slogan “To Fly. To Serve“.
Cet investissement sur 5 ans servira, en gros, à améliorer les conditions de voyage des passagers de la compagnie. Cependant, le directeur général de la BA, Keith Williams, et ses troupes demeurent convaincus que cette amélioration des conditions des passagers doit nécessairement passer, aussi, par celle du confort des avions de la compagnie, de l’équipement et du réaménagement des nouvelles cabines (classe économique World Traveller, supérieure World Traveller Plus et Première classe First).
Mais pas seulement, car au sol également il est prévu d’autres améliorations sur l’aéroport de Gatwick ainsi que les salons de la compagnie. D’ailleurs, nous avons déjà “testé“, en avant-première, les salons “privilèges“ de la compagnie dans lesquels nous avons été royalement servis.
Toujours au programme de ce vaste chantier de rénovation de la compagnie, des fonds seront alloués à l’amélioration des services de restauration et aux nouvelles technologies (site web, applications), afin de rendre le voyage plus confortable et plus pratique pour les passagers, non seulement avant le départ, c’est-à-dire au sol, mais également à bord.
D’ailleurs, lors de la conférence de presse de Londres, Keith Williams a déclaré en substance que la nouvelle devise “To Fly. To Serve“, fait partie de l’ADN de la British Airways, et qu’“elle est inscrite sur nos armoiries et sur les uniformes de nos équipages. Elle a un sens réel et une véritable résonance. Elle résume notre savoir-faire opérationnel et notre engagement envers le service à la clientèle. Elle décrit notre but”.
Il est fort à parier que la réalisation des ambitions de la direction de la British Airways fera des émules dans le management des autres compagnies aériennes à travers le monde. Au grand bénéfice des passagers, nous l’espérons!
Cours d’initiation pour les journalistes…
Après avoir assisté et écouté les discours du management de la compagnie lors de la conférence, les journalistes ont été conviés à suivre, le 21 septembre, à ce qu’on pourrait appeler “un cours de prise de conscience de sécurité aérienne“ dans les locaux de formation de la British Airways, situés dans la banlieue de Londres.
Et là, tout s’est déroulé pour nous journalistes présents comme si nous étions destinés à devenir des vrais professionnels de l’aviation: cours théoriques et pratiques avec des formateurs de la compagnie pour comprendre comment sauver –et aider- des vies humaines lors d’un accident aérien en cas de panne technique, de fumée ou de décompression (ouverture des portes de l’avion, évacuation, atterrissage forcé sur l’eau…). Autant dire que tous ceux qui ont pris part à cet “atelier“ connaissent maintenant les b-a-ba du sauvetage en cas d’un accident d’avion.
La BA et les journalistes…
Contrairement à beaucoup d’entreprises, la compagnie de Sa majesté considère les journalistes comme des partenaires à part entière, ou presque. Nous pouvons en témoigner. En effet, tous les voyages auxquels nous a conviés la British Airways ont montré que nous n’étions pas que des simples “outils“ qu’on se sert et qu’on jette par la suite. A chaque fois, nous avons voyagé en First, logés en hôtel 5 étoiles ou étoiles de luxe (cette fois-ci c’était au London Syon Park de la chaîne Waldorf Astoria), avec une restauration de haut standing, un service de qualité… Sans oublier qu’en plus de nos deux accompagnatrices, la compagnie a détaché une personne qui s’occupait spécialement de notre séjour.
Ce dernier nous a fait visiter le London Eye -la Tour Eiffel des Anglais-, une roue géante au bord de la Tamise. L’une des plus importantes attractions touristiques de Londres, avec près de 3,8 millions de visiteurs par an. Elle mesure 135 mètres de hauteur, 424 mètres de circonférence, 32 capsules qui bougent à 26 cm par seconde, ce qui permet «un voyage» de 30 minutes. Et lorsqu’il fait beau, on peut voir jusqu’à 40 Km à la ronde.