Une réunion expéditive mais fructueuse, puisque 5 axes ont été arrêtés pour suivi par l’UTICA régionale et les services de l’ambassade de France en Tunisie. Tel était le résultat de la réunion tenue mardi 27 septembre 2011 à l’UTICA de Sfax en présence d’une délégation d’hommes d’affaire avec Boris Boillon, ambassadeur de France en Tunisie.
Ces axes se rapportent à la coopération tripartite tuniso-franco-libyenne, le problème de l’octroi des visas, l’homologation d’une école privée, l’appui au Centre d’étude et de la promotion de l’innovation au sein de l’UTICA, et le renforcement de la coopération tuniso-française à travers la présence d’hommes d’affaires dans les foires et salons et la promotion de l’investissement dans des secteurs porteurs et le renforcement de la coopération régionale.
Lors de la réunion entre les hommes d’affaires de Sfax et l’ambassadeur de France, la discussion a porté sur les relations économiques et les moyens de les promouvoir. Le problème d’obtention de visa pour la France (centralisation et lenteur) a été posé parce qu’il constitue un frein de ce développement. L’ambassadeur a promis que la durée des visas pour les hommes d’affaires sera désormais de deux ans.
Dans cet esprit, Mohamed FRIKHA, président-directeur général de TELNET, a proposé à l’ambassadeur d’assister les services consulaires pour installer une antenne à Sfax en présentant des solutions technologiques pour résoudre le problème de la protection des données personnelles, de la confidentialité et de la biométrie que l’ambassadeur a qualifié comme handicap à l’installation de l’antenne des visas à Sfax.
La visite de l’ambassadeur de France à Sfax comprenait une réunion avec les représentants du tissu associatif, réunion au cours de laquelle il a annoncé que la France mettra un budget de 450 mille euros pour financer des projets réalisés par les associations se rapportant à l’environnement, la femme et les micro crédits.
Lors de sa visite à Sfax, le diplomate français n’a pas manqué à ces habitudes avec les médias, puisqu’il s’est excusé au près du correspondant du quotidien tunisien Le Temps après avoir interrompu, sans aucune diplomatie, l’interview suite à une question qui lui a été posée par le correspondant.