Au cours de la conférence de presse hebdomadaire au sein du Premier ministère, le colonel-major Mokhtar Ben Nasr du ministère de la Défense nationale a indiqué que des commissions technico-médicales spéciales seront créées prochainement pour organiser le traitement médical des blessés de la révolution tunisienne.
Ces commissions seront chargées de recenser le nombre de ces blessés, le degré de leurs blessures, d’évaluer la durée de leur traitement et d’indiquer le lieu de leur traitement (en Tunisie ou à l’étranger). Le traitement se fera dans l’hôpital militaire et sera totalement à la charge de l’Etat.
Les informations collectées par les commissions serviront à établir une liste finale de personnes concernées. Le lieutenant Ben Nasr a affirmé que les autorités n’ont négligé aucun blessé de la révolution et a appelé ceux qui ne se sont pas encore adressés aux hôpitaux et établissements sanitaires concernés de le faire.
Concernant les événements de Jebeniana (Sfax), les 1er et 2 octobre 2011, il a souligné que les personnes qui ont attaqué l’hôpital local ont été poussées par certaines parties, sans les identifier. En outre, il a ajouté que l’unité militaire qui a pris place devant l’hôpital a été attaquée ainsi qu’un capitaine d’une patrouille sécuritaire. Les attaquants ont voulu retirer l’arme du sous-officier.
Le colonel-major Ben Nasr a indiqué que ce genre de comportement est très dangereux. «C’est le seul cas où un agent de sécurité ou un militaire peut tirer sur son attaquant de façon directe et sans préavis, et il ne fera pas sujet d’une poursuite judiciaire. D’ailleurs, le capitaine a tenu à tirer en l’air bien qu’il eût pu viser ceux qui l’attaquaient», précise-t-il.
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