Les transitions démocratiques, en Tunisie et au Maroc, se ressemblent, pour ainsi dire, comme deux goûtes d’eau. Après le choix d’écrire une nouvelle Constitution et de légiférer en matière de sondages en période électorale, voilà que le Maroc a décidé, comme la Tunisie, que les électeurs puissent se rendre aux urnes, le 25 novembre 2011, pour élire leurs représentants et leurs conseillers (la première et la deuxième Chambres), munis de la seule carte d’identité nationale.
Ainsi en a décidé le Parlement marocain. En effet, selon un texte de loi qui vient d’être adopté par ce dernier, seule la présentation de la carte d’identité nationale sera désormais exigée lors des prochaines législatives du 25 novembre.
On précise par ailleurs que «peu importe que l’électeur soit détenteur de l’ancienne ou de la nouvelle carte d’identité biométrique, l’essentiel étant que celle-ci soit valide et à condition que l’électeur soit inscrit sur les listes électorales» (notre confrère marocain Au Fait).
Il est à remarquer que l’opération de renouvellement des listes électorales générales est en cours depuis le 28 septembre 2011.
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