Dexia : Paris, Bruxelles et Luxembourg sont parvenus à une solution

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çois Fillon, Didier Reynders et YVes Leterme le 9 octobre 2011 à Bruxelles (Photo : Bruno Fahy)

[09/10/2011 13:08:24] BRUXELLES (AFP) Les gouvernements français, belge et luxembourgeois ont annoncé dimanche à la mi-journée qu’ils avaient trouvé une solution concernant la banque Dexia, en passe d’être démantelée.

“La solution proposée, qui est aussi le fruit de concertations intenses avec l’ensemble des partenaires concernés, sera présentée au Conseil d’administration de Dexia à qui il incombe d’approuver les propositions”, indiquent-ils dans un communiqué, sans donner plus de détails sur les modalités qu’ils ont retenues.

Un conseil d’administration décisif de la banque se réunit à partir de 15H00 (13H00 GMT) à Bruxelles, selon un porte-parole de l’établissement.

“Les gouvernements (…) réaffirment à l’issue d’une réunion qui s’est tenue ce dimanche midi à Bruxelles leur solidarité dans la recherche d’une solution qui assure l’avenir de Dexia. Ils apportent leur plein soutien aux propositions du +management+ du groupe bancaire”, poursuit le communiqué diffusé par le bureau du Premier ministre belge.

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à Bruxelles (Photo : John Thys)

Une réunion s’est tenue en fin de matinée à Bruxelles entre le Premier ministre français François Fillon, son homologue belge, Yves Leterme et une délégation luxembourgeoise composée du ministre luxembourgeois des Finances Luc Frieden.

Il s’agissait de tenter de finaliser le démantèlement de la banque Dexia, première victime de la crise de la dette en Europe.

Selon des informations de presse, des divergences ont éclaté récemment entre la France et la Belgique sur la répartition du fardeau financier engendré par le démantèlement de Dexia.

Les deux pays ont été en désaccord notamment sur le prix de vente de Dexia Banque Belgique, l’entité belge de l’établissement, et sur la répartition des garanties à apporter à la future “bad bank” qui subsistera à l’issue du démantèlement. Il s’agit d’une structure de défaisance pour isoler les actifs les plus à risque qui plombent aujourd’hui le bilan de l’établissement.