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| érence de presse à Athènes le 4 octobre 2011 (Photo : Louisa Gouliamaki) |
[11/10/2011 10:46:40] ATHENES (AFP) Le ministre grec des Finances Evangélos Vénizélos a lancé mardi un appel à une coopération “active et dynamique” entre la zone euro et les Etats-Unis, pour vaincre la nervosité des marchés et donner une réponse “convaincante et décisive” à la crise de la dette.
“Tout le monde comprend que si la zone euro et les Etats-Unis ne mettent pas en oeuvre immédiatement et urgemment une coopération active et dynamique, nous ne serons pas en mesure de donner une réponse convaincante et décisive face au climat d’incertitude et de suspicion qui est cultivé chaque jour sur les marchés” a déclaré le ministre à Athènes mardi.
Le ministre a par ailleurs démenti que les banques grecques allaient devoir être nationalisées dans le cadre du gigantesque processus de restructuration général et volontaire de la dette grecque que tentent de mettre sur pied les gouvernements de la zone euro, pour sauver la zone euro.
“Si certains pensaient à un plan de nationalisation traditionnel et stupide, ils ne le verront pas se réaliser” a déclaré le ministre.
“A la place, ils verront un plan pour renforcer, reconstituter le capital, afin que nos banques puissent jouer un rôle sur le plan européen et méditerranéen dans des termes compétitifs” a-t-il ajouté.
S’exprimant lors d’un colloque consacré à la coopération entre la Grèce et le monde arabe, il a abordé le délicat dossier des privatisations que le gouvernement peine à mettre en oeuvre malgré l’engagement pris auprès de ses créanciers de réaliser 50 milliards d’euros d’ici 2015 pour réduire sa dette.
M. Vénizélos a indiqué que la mise en vente d’un certain nombre d’actifs immobiliers serait annoncée “dans les prochains jours”, et que la procédure d’enchère pour le dossier de l’ancien aéroport d’Athènes Hellinikon, un terrain situé au sud de la capitale grecque, serait annoncée “dans quelques jours”.
Il a par ailleurs lancé un appel aux investissements arabes dans son pays en soulignant que le processus de privatisation, qui porte aussi sur des actifs dans le domaine de l’énergie, allait créer “un grand champs de coopération entre la Grèce et le monde arabe” notamment en matière “d’énergies renouvelables”.
