Le Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier (SCEP-FTQ) est “remonté“ contre la Tunisie par Bell Canada interposée. En effet, Bell Canada, spécialisée dans les télécoms, a annoncé à ses techniciens du centre de vérification technique du service Internet de Bell de la délocalisation d’une partie de leur travail en sous-traitance qui sera effectuée par une entreprise située en Tunisie,rapporte la presse canadienne. Mais quelle est cette entreprise tunisienne, futur sous-traitant de Bell Canada? Ni le syndicat, ni Bell Canada, ni la presse canadienne ne laissent filtrer la moindre indication à ce sujet.
Cité par www.newswire.ca/fr, le vice-président exécutif du SCEP, Michel Ouimet, affirme: «Après des milliers d’emplois d’employés de bureau déplacés outremer au cours des dernières années, qui ont été dénoncés autant par le SCEP-FTQ que par les médias, voilà que Bell choisit de s’attaquer aux techniciens. C’est non seulement inacceptable, c’est irresponsable!».
Le syndicat souligne également que “la compétition est extrêmement forte dans le secteur, et la clientèle souhaite être desservie par des employés du Québec. Elle est en droit d’être servie par des employés de Bell, il ne suffit pas qu’on réponde Bell Canada, à l’autre bout du monde“.
Moralité de l’histoire: Nous Tunisiens nous devrions prendre conscience que, quelle que soit l’entreprise qui va s’implanter en Tunisie, cela se fera au détriment d’emplois ailleurs. Par conséquent, si contre vents et marées une entreprise décide de délocaliser vers chez nous, nous devons en prendre soin. D’autant plus que cette dernière peut à tout moment plier bagage sans crier gare, parfois… On fait allusion à la situation de Yazaki Gafsa…
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