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| La Bourse de Paris (Photo : Jean-Pierre Muller) |
[12/10/2011 07:37:09] PARIS (AFP) La Bourse de Paris était en baisse mercredi dans les premiers échanges après le refus des députés slovaques de renforcer le Fonds européen de stabilité financière (FESF) et la déception suscitée par l’américain Alcoa, qui a ouvert la saison des résultats d’entreprise aux Etats-Unis.
A 09H20, l’indice CAC 40 reculait de 0,82%, lâchant 25,82 points à 3.127,70 points.
“L’Europe n’est décidément pas un long fleuve tranquille”, remarquent les stratégistes de Crédit Mutuel-CIC, au lendemain du refus des députés slovaques de renforcer le fonds de soutien européen.
“Nous restons convaincus que les Slovaques voteront ces évolutions, y compris sous la contrainte”, c’est pour cette raison que le marché n’accuse le coup que modérément, tempèrent-ils.
Un second vote pourrait en effet être organisé avec le soutien de l’opposition de gauche, en échange d’importantes concessions de la part de la coalition quadripartite au pouvoir à Bratislava.
Les risques de contagion demeurent toutefois plus que jamais d’actualité.
Les agences d’évaluation financière Standard & Poor’s et Fitch Ratings ont porté un nouveau coup dur aux banques espagnoles. Elles ont dégradé les notes de plusieurs d’entre elles, dont celle des leaders Santander et BBVA.
L’état de santé de l’économie américaine reste un autre motif de tension.
Le producteur d’aluminium Alcoa, qui ouvre traditionnellement la saison des résultats aux Etats-Unis, a inquiété le marché en publiant un bénéfice net certes presque triplé mais nettement inférieur aux attentes, et en décrivant un ralentissement marqué de l’activité.
“L’économie américaine reste fragile et le risque de récession est de 40% sur les six prochains mois”, estime Christian Parisot, économiste chez Aurel BGC.
Du côté des valeurs, Dexia cédait 1,98% à 0,79 euros. La banque, en cours de démantèlement, a vu sa note de dette à long terme confirmée par Fitch. L’agence d’évaluation a toutefois abaissé celle de sa filiale belge, DBB.
