élèbrent le lancement du jeu Zynga Farmville – campagne anglaise à New York le 29 mars 2011 (Photo : Michael Loccisano) |
[12/10/2011 07:39:36] SAN FRANCISCO (AFP) Le spécialiste des jeux en ligne sur les réseaux sociaux, Zynga, a donné mardi un aperçu du site communautaire qu’il prépare lui-même et qui est destiné à réduire sa dépendance envers Facebook à l’approche de son entrée en Bourse.
Le “Projet Z”, dont Zynga a dévoilé de premiers aspects mardi, est un site communautaire centré sur les jeux où les internautes pourront jouer à ses titres les plus populaires, de Mafia Wars à CityVille, sans avoir besoin de passer par Facebook, le numéro un des réseaux sociaux.
“Depuis deux ans, nous construisons des produits qui, nous l’espérons, vont permettre la mise en place d’une plateforme de relations directes entre les consommateurs”, a expliqué le patron fondateur de Zynga, Mark Pincus, lors d’une conférence de presse organisée au nouveau siège de la jeune société, à San Francisco (Californie, ouest).
“Que ce soit sur le web ou sur (des appareils) nomades, nous pouvons vous offrir tout un bac à sable et créer du lien communautaire autour des jeux, pas seulement à l’intérieur des jeux”, a-t-il ajouté.
La société est déjà forte de 232 millions d’utilisateurs chaque mois, la plupart jouant entre amis sur Facebook.
A terme, “on pourra commencer un jeu sur Facebook et le continuer sur Projet Z, ou vice-versa”, a fait valoir le directeur d’exploitation John Schappert.
Zynga a également présenté une série de nouveaux jeux, Mafia Wars 2 et CastleVille, ainsi qu’une formule de loto (“Bingo”) réinventée pour internet, et une sorte de chasse au trésor baptisée Hidden Chronicles, où il faut travailler entre amis pour résoudre des énigmes et trouver des objets cachés.
Ces nouveautés sont présentées alors que Zynga a déposé en juillet un dossier d’entrée en Bourse, une transaction qui selon la presse américaine pourrait peser deux milliards de dollars au total, pour une valorisation de 20 milliards de dollars de la société.
A l’époque Zynga avait reconnu qu’il réalisait “pratiquement toutes (ses) recettes” sur Facebook, où il cumule plus d’amateurs que 15 autres éditeurs de jeux réunis.