La Société d’études et d’aménagement des côtes nord de Sfax, en collaboration avec la Municipalité et l’Université de Sfax, a organisé, jeudi 13 octobre, une rencontre autour de la 2ème tranche du projet Taparura, notamment sur ses enjeux, les difficultés de sa réalisation et ses perspectives.
La réalisation de cette tranche est d’autant plus importante qu’elle comportera plusieurs projets économiques (résidentiels, touristiques et de loisirs), souligne la TAP. Sachant que la première tranche du projet a concerné la dépollution maritime et environnementale des côtes nord de la ville.
Les participants ont évoqué les moyens de redonner vie aux vieilles plages de Sfax comme le Casino, et Sidi Mansour. Pour ce faire, Mme Fatma Makni, expert-comptable, a présenté deux scénarios possibles: soit transformer la société en charge du projet en une institution publique qui exécutera les travaux, conformément à un plan d’aménagement détaillé de la zone d’intervention, soit confier le projet au secteur privé, en tenant compte des critères d’efficacité et de rentabilité ainsi que des sources de financement.
Pour un autre intervenant, il serait mieux de confier «la supervision des travaux au secteur public, eu égard aux dimensions sociales et de développement du projet et son étroite relation avec les maux dont souffre la région dans les domaines du transport, de l’environnement et de l’infrastructure», indique la même source.
Mais c’est l’absence d’un représentant de la Société nationale des chemins de fer tunisien (SNCFT) qui a étonné les participants à cette réunion, car elle est bien concernée par le projet.
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