Si l’on en croit les estimations du directeur central de la comptabilité nationale à de l’Institut national de la statistique (INS), Mohamed Adel Souidene, la croissance du Produit intérieur brut (PIB) au cours du troisième trimestre 2011 s’établit à +1,5 % aux prix constants et en glissement annuel (comparaison d’un trimestre par rapport à la même période de l’année précédente).
Il rappelle aussi des chiffres qui faisaient froid dans le dos. En effet, le PIB du premier trimestre (janvier, février et mars) avait reculé de 7,9%, pour rebondir à 4,6% au cours du 2ème (avril, mai et juin), indique la TAP.
Cette embellie croissance est à mettre à l’actif du secteur agriculture et pêche qui a bondi de 9,5% au cours du troisième trimestre 2011. Il est suivi de près par le texte/habillement (+8%); les industries manufacturières, agroalimentaires et électriques et mécaniques complètement le tableau avec respectivement +4,5 %, +5% et +6%; alors que le secteur des services recule de un demi point.
Cependant, il faudrait s’attendre, comme c’est le cas depuis le début de la révolution, à des contestations de ces chiffres de l’INS. Mais pour l’heure, même s’ils ne sont pas suffisants, comparativement aux besoins du pays, disons que ces chiffres ont l’avantage d’apporter quelque chose de positif au moral.
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