INFOTICA, la Chambre Nationale des Sociétés de Services et d’Ingénierie Informatique (SSII), vient de réaliser une étude et annonce la finalisation de l’Indice 2011.
L’Indice INFOTICA a été élaboré suite à une étude récente auprès des SSII tunisiennes en s’appuyant sur l’expertise d’un cabinet spécialisé. Cet indice présente un référentiel national des prix moyens pratiqués par les SSII tunisiennes aussi bien pour le marché local qu’en offshore.
Ainsi, l’Indice donne les minima, maxima et médianes des tarifs pratiqués par les SSII sur le marché local et le marché offshore pour les profils: expert, consultant, chef de projet, développeur sénior, développeur junior, ingénieur système, et technicien maintenance…
Il permettra aux différents acteurs de connaître les prix du marché afin de mieux se positionner par rapport à ces tarifs, aussi bien sur le marché local qu’à l’exportation. Sachant qu’il existe 2 types de facturation selon le marché cible, local ou international.
Cet indice (mis à la disposition des membres adhérents d’INFOTICA) montre des disparités importantes entre les prix pratiqués au niveau local et à l’export. C’est dans cette optique que se situe l’intérêt de la démarche entreprise par INFOTICA afin de donner des repères clairs au marché; lesquels repères étant à même de constituer un facteur pour le développement du secteur de l’ingénierie et des services informatiques, secteur stratégique vu sa valeur ajoutée et son potentiel d’emplois.
A cet égard, on remarque que le coût à l’exportation reste compétitif par rapport à l’Europe, avec un ratio de 4, faisant ainsi de la Tunisie un site compétitif sur le marché international. De ce fait, les professionnels du secteur espèrent que le prochain gouvernement issu des élections du 23 octobre 2011s’efforcera à mettre sur place un “Plan Marchal“ au profit des TIC, notamment à travers l’investissement, la formation et la certification dans le ce secteur.
Pour ce faire, les futurs décideurs du pays pourraient s’appuyer sur le réseau de pôles technologiques et de cyberparcs existants, mais jusque-là peu dynamiques à l’exception de ceux d’Elghazela, de Sousse et de Sfax.