és (Photo : Loic Venance) |
[17/10/2011 16:19:08] PARIS (AFP) La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a annoncé lundi le lancement d’une étude sur les implications de l’utilisation du “cloud computing” (informatique dématérialisée) pour la sécurité des données personnelles.
“Afin d’envisager toutes les solutions juridiques et techniques permettant de garantir un haut niveau de protection des données”, la commission va mener une consultation auprès des professionnels (clients, prestataires…) du 17 octobre au 17 novembre, précise la Cnil sur son site (www.cnil.fr).
“Enjeu économique majeur du secteur informatique”, le marché du “cloud computing” (“informatique en nuage”) représenterait déjà 6 milliards d’euros au niveau européen, avec une croissance annuelle de l’ordre de 20%, indique-t-elle.
Le “cloud computing” est une “forme avancée d’externalisation” de systèmes informatiques, caractérisée par “la simplicité d’un service à la demande, une extrême flexibilité, le paiement à l’usage”, un accès depuis tout type de terminal et “la virtualisation et la mise en commun de ressources qui peuvent être réparties sur le monde entier”, rappelle la Cnil.
Les offres de “cloud computing” sont généralement considérées comme attractives par les clients, note la Cnil. Pour leur prix, mais aussi parce qu’en faisant héberger certains services par des prestataires, les entreprises peuvent ainsi se dégager des contraintes de gestion de serveurs complexes et se “concentrer sur leur coeur de métier”.
Mais, souligne la Cnil, les entreprises sont “particulièrement préoccupées par la question de la protection” de leurs données.