Un nom de domaine internet lié à François Hollande “cybersquatté”

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çois Hollande, candidat socialiste à la présidentielle de 2012.

[18/10/2011 17:39:58] PARIS (AFP) Un nom de domaine internet lié à François Hollande, le candidat PS à la présidentielle, a été “cybersquatté” et détourné un moment vers le site de l’UMP, a-t-on appris mardi auprès de son “responsable campagne numérique”, qui entend saisir le juge des référés.

Ce responsable, Vincent Feltesse, annonce sur son blog mardi que le “nom de domaine hollande2012.fr a été acheté le 18 septembre 2007 par une personne, dont on peut imaginer qu?elle a (…) eu une stratégie de réservation massive de noms de domaines”.

Il qualifie cette action de “cybersquattage”, qui “consiste à réserver un nom de domaine correspondant à une marque ou une personne dans le but de lui revendre, à la façon d?un chantage, ou d?en abuser, par exemple en créant une redirection vers le site d?un concurrent”.

“Ce cybersquatteur a décidé dans la nuit d?hier (lundi, ndlr) d?activer ce domaine et de le faire pointer vers le site de l?UMP”, ajoute-t-il.

Jugeant qu’il s’agit “d?un abus dans l?utilisation des noms de domaine”, M. Feltesse annonce que l’équipe a “décidé de saisir le juge des référés afin de récupérer ce domaine”.

L’AFNIC, “organisme qui organise en France l?utilisation et la réservation des noms de domaine”, a aussi “été saisi”, ajoute-t-il.

M. Feltesse explique que ces phénomènes de “cybersquattage” apparaissent “à l?occasion de chaque campagne électorale en France comme à l?étranger”.

“Les équipes font toujours de leur mieux pour réserver le maximum de noms de domaines autour de leur candidat”, précise-t-il. “Au sein de l?équipe numérique de François Hollande, nous avons nous aussi réservé un maximum de nom de domaines liés à notre candidat (…), mais cette stratégie a ses limites, il existe toujours des combinaisons auxquelles on ne pense pas, ou des noms de domaine déjà réservés avant nous”, affirme-t-il.

Mardi en fin d’après-midi, le nom de domaine hollande2012.fr ne renvoyait plus vers l’UMP, mais vers une personne se disant au chômage et annonçant que le nom de domaine allait être “libéré et remis à François Hollande”, ajoutant “qui sait, peut-être a-t-il un emploi à me proposer ?”.