Crise de l’euro : entretien téléphonique entre Sarkozy et Merkel mercredi

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être entretenus sur la crise de la zone euro. (Photo : Odd Andersen)

[19/10/2011 11:00:13] PARIS (AFP) Le président Nicolas Sarkozy aura un entretien téléphonique mercredi avec la chancelière allemande Angela Merkel, avant le sommet de l’UE dimanche à Bruxelles sur la crise de l’euro, a annoncé Valérie Pécresse, porte-parole du gouvernement.

Au cours du Conseil des ministres, “le président n’est pas entré dans le détail de l’accord qui doit être trouvé le 23 (octobre). Il a simplement rappelé tous les enjeux de cet accord : enjeu historique pour l’Europe, enjeu historique aussi pour la France”, a affirmé Mme Pécresse, en rendant compte des travaux du Conseil.

“Aujourd’hui (mercredi), le président aura un entretien téléphonique avec la chancelière allemande. Il est évident que les liens franco-allemands seront constants, permanents jusqu’au 23” octobre, a-t-elle ajouté.

Mme Pécresse n’a pas précisé l’heure de l’échange téléphonique, indiquant seulement qu’il aurait lieu “plus tard dans la journée”.

M. Sarkozy, cité par Mme Pécresse, a également affirmé que “l’Europe (était) à un rendez vous de son histoire, ce que nous allons vivre le 23 octobre un moment crucial, à la fois pour l’Europe et pour la France”.

“Le sujet et les ambitions de cette réunion ont été fixés par le président de la République et la chancelière à Berlin”, lors de leur rencontre le 9 octobre, a rappelé Mme Pécresse.

“Il s’agit d’abord de prévoir un plan européen de recapitalisation des banques, de rendre pleinement efficace et opérationnel le fonds européen de stabilité financière, de clarifier la stratégie européenne vis-à-vis de la Grèce dans le contexte nouveau qui s’est créé depuis l’été et qui nécessite davantage d’efforts publics et privés pour assurer la soutenabilité de la dette grecque, et enfin de renforcer la gouvernance de la zone euro”, a-t-elle rappelé.

D’abord limitée à la Grèce, la crise de la dette s’étend à d’autres pays de la zone euro et à ses banques. L’Espagne a subi une nouvelle dégradation de sa note souveraine, pour la troisième fois en moins de deux semaines, tandis que la Grèce était paralysée par une grève générale.