La stratégie de développement économique et social 2012-2016, communément appelée “Plan Jasmin“, vise à réunir les conditions optimales à même de permettre d’assurer une prospérité future et de consolider une démocratie émergente. C’est ce que vient de déclarer Jalloul Ayed, ministre des Finances, lors d’une rencontre organisée autour de ce plan, le mercredi 19 courant, par la Chambre nationale des femmes chefs d’entreprise (CNFCE).
Selon le ministre des Finances, dont les propos ont été rapportés par la TAP, sans réforme, point de salut pour l’économie tunisienne.
C’est dans cette perspective que le gouvernement de transition a pris des mesures d’urgence, tel que le programme “Amal” qui va bénéficier à 145.000 diplômé chômeurs moyennant le déblocage de 400 millions de dinars tunisiens.
M. Jalloud évoquera également les mesures structurelles mises en place, notamment la microfinance dont 70% des bénéficiaires sont des femmes. Il précise que le gouvernement «a procédé à la révision complète du cadre réglementant le capital-risque, ce qui est très important pour les PME», tout regrettant que la Tunisie ait réussi à créer des banques commerciales, mais n’a pas créé un véritable marché de capitaux et de fonds propres».
Concernant la Caisse des dépôts et consignations (créée le 2 août 2011), elle financera des projets d’infrastructure et assurera le développement et l’accompagnement des PME/PMI, indique la même source. Le ministre souligne que la réunion du premier conseil d’administration de la CDC se tiendra le 1er novembre 2011.
Pour sa part, le “Fonds générationnel”, dont la mission consistera à soutenir les investisseurs privés, il sera opérationnel d’ici la fin de 2011.