Adel Gaâloul, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Industrie et de la Technologie chargé des Technologies, a annoncé, mercredi 19 octobre 2011, que l’objectif pour 2012 est de couvrir toutes les régions par la 3G fixe. Un objectif qui permettra aux entreprises désireuses de s’implanter dans les régions intérieures de bénéficier des mêmes services au même prix et avec la même qualité.
«Il est nécessaire de faire évoluer le marché, de s’intéresser aux besoins de chaque secteur dans le domaine. Il s’agit aussi de mettre tous les outils nécessaires pour améliorer la compétitivité des entreprises», affirme-t-il. L’amélioration de l’infrastructure permettra aussi de lancer une vraie compétition entre les régions, concourant à l’amélioration du climat d’affaires. Le marché sera le seul juge.
La 4G…
La réussite de cette étape ouvrira la voie vers une seconde étape, celle du lancement de la 4ème génération. Un projet sur lequel on travaille déjà au ministère de l’Industrie et de la Technologie. «Nous avons le potentiel. La 4G sera probablement lancée en 2014, selon la maturité du marché et selon les orientations du gouvernement. A cette même date, nous anticipons le lancement d’un autre grand projet, celui du haut débit rural», souligne M. Gaâloul.
D’un autre côté, le secrétaire d’Etat estime que le budget alloué au secteur des TIC est très faible, entre 2 et 10 MDT. Sur le marché intérieur, il est fondamental que l’Etat s’implique davantage dans de grands projets innovateurs dans les différents secteurs. Pour le secteur privé, le potentiel est énorme. Il s’agit de sensibiliser les entreprises à l’utilisation des TIC et à créer de la valeur ajoutée.
Régulation indépendante…
M. Gaâloul plaide pour une nouvelle vision qui s’appuie sur une régulation indépendante du marché des télécommunications. Il indique que le code des télécommunications devrait être révisé pour supporter l’ouverture et la libéralisation du marché. De nouvelles formules devront voir le jour d’ici janvier ou février 2012.
Il signale l’importance de renforcer le partenariat entre les opérateurs, comme c’est le cas dans plusieurs pays développés, afin de faciliter l’accès aux services. Il s’agit de partager les infrastructures et les services dans les régions où la rentabilité économique est faible.
Concernant le nom de domaine «.tn», l’objectif est de parvenir à octroyer 50 mille par an contre 5 mille actuellement. «On vise à réduire le coût et les charges. Le nom de domaine sera vendu par Internet à un clic», promet M. Gaâloul.