“Batman : Arkham City”, hommage numérique à l’homme chauve-souris

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à Cologne le 21 août 2011 à Cologne en Allemagne (Photo : Oliver Berg)

[21/10/2011 07:46:13] PARIS (AFP) Loin des adaptations ratées d’aventures de super-héros qui ont émaillé l’histoire du jeu vidéo, “Batman: Arkham City” du studio Rocksteady fait honneur à cette frange de la +pop culture+ américaine avec une histoire inédite dans l’univers créé par Bob Kane et Bill Finger.

En 2009, un premier épisode nommé “Batman: Arkham Asylum” avait déjà marqué les esprits des joueurs, habitués à des productions baclées dès lors qu’elles étaient tirées d’une licence en vue.

Ce nouvel opus, disponible sur la Playstation 3 de Sony et la Xbox 360 de Microsoft, parvient à faire encore mieux, grâce à un respect total de l’oeuvre d’origine et une réalisation technique de haute volée.

Après avoir débarrassé l’asile d’Arkham des agissements du Joker, son ennemi emblématique, c’est désormais de la ville entière que Batman doit s’occuper, au cours d’une aventure qui le voit rencontrer ses adversaires les plus connus comme Double-Face, le Pingouin ou le psychiatre Hugo Strange.

Les premières minutes donnent le ton: dans le costume de Bruce Wayne, le joueur doit échapper aux griffes de Strange qui le retient prisonnier, avant d’enfiler pour la première fois la tenue de l’homme chauve-souris et de pouvoir arpenter à sa guise les rues d’Arkham.

“Dans le premier volet, l’action était concentrée dans l’asile et on ne pouvait pas en sortir. Dans cette suite, l’idée était de laisser plus de liberté tout en conservant une structure narrative forte”, explique à l’AFP David Hego, directeur artistique du jeu.

Cette liberté nouvelle se manifeste notamment par les nombreuses missions secondaires, qui permettent de partir à la découverte de recoins inexplorés de cette ville inquiétante et poisseuse, qui n’est pas sans rappeler la fameuse Gotham City.

“Tout au long du développement, nous avons travaillé en étroite collaboration avec DC Comics (l’éditeur américain qui détient les droits de Batman, ndlr) sur le travail des personnages et nous avons voulu apporter une touche de nouveauté sans pour autant dénaturer le design d?origine”, souligne M. Hego.

Pour faire en sorte que le joueur ne soit jamais perdu, un halo lumineux s’affiche dans le ciel et indique en permanence la direction où il doit aller pour faire avancer l’histoire.

Très fourni en détails visuels, “Batman: Arkham City” réussit la prouesse technique d’avoir une animation toujours fluide et d’afficher des images en 3D d’un niveau rarement atteint dans le jeu vidéo, surtout dans sa version PC qui sera commercialisée le 18 novembre.

Tantôt orienté action lors des phases de combat, tantôt lorgnant davantage du côté de l’infiltration lorsqu’il est nécessaire d’avancer sans se faire remarquer par les ennemis, ce jeu offre une palette de situations très variée mais cette richesse ne pèse pas sur sa prise en main. Au contraire, cette dernière est presque immédiate et l’utilisation des innombrables gadgets du héros se révèle aisée.