Fonds de soutien de la zone euro : la solution française impliquant la BCE abandonnée

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éerlandais Jan Kees de Jager (D) et son homologue britannique, George Osborne, le 22 octobre 2011 à Bruxelles (Photo : Georges Gobet)

[22/10/2011 11:42:10] BRUXELLES (AFP) La proposition française d’accorder une licence bancaire au Fonds de soutien de la zone euro (FESF) pour qu’il puisse se refinancer auprès de la Banque centrale européenne “n’est plus sur la table”, a indiqué le ministre néerlandais des Finances, Jan Kees de Jager.

Il ne reste plus que deux options en discussion pour augmenter la puissance de feu du FESF, a indiqué M. de Jager samedi à la presse en marge des réunions tenues avec ses collègues de l’UE et de la zone euro à Bruxelles, sans préciser lesquelles.

Mais il reste “des divergences importantes entre pays” sur la question, a-t-il ajouté.

Le FESF est un instrument jugé essentiel pour espérer empêcher une contagion de la crise de la dette à des pays comme l’Espagne et l’Italie, dans le viseur des agences de notation.

Paris a proposé de le transformer en banque afin qu’il s’approvisionne auprès du guichet de la BCE. Une option que refusent en bloc Berlin et l’institut monétaire, car elle violerait selon eux l’interdiction juridique faite à la banque centrale de renflouer les budgets des gouvernements.

Samedi matin, avant une réunion de l’ensemble des ministres des Finances de l’UE, le ministre belge Didier Reynders avait déclaré que l’implication de la BCE restait au menu des discussions.

“Nous allons discuter de cette facilité européenne (le FESF) et de sa collaboration avec la Banque centrale européenne”, a-t-il dit.