Comme tous ces jours-ci, la presse étrangère n’a pas manqué de titré sur les résultats définitifs provisoires des élections pour la Constituante annoncés jeudi 27 octobre tard dans la soirée par le président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE).
“Tunisie : le parti islamiste Ennahdha remercie Dieu“ titre ainsi lci.tf1.fr et cite la déclaration du numéro deux du parti recueillie après l’annonce, par la commission électorale, de la victoire de son parti avec 41,47% des voix à l’élection à l’assemblée Constituante: “Je remercie Dieu pour cette victoire, nous sommes sur la voie de la gloire!“. Le site parle également des troubles ayant éclaté à Sidi Bouzid à l’annonce des résultats. “… Des groupes de jeunes ont mis à sac le local d’Ennahdha, et jeté des pierres sur les forces de l’ordre“.
“Victoire électorale des islamistes confirmée en Tunisie“, titre pour sa part lesechos.fr qui ajoute que “Ennahdha obtient 90 sièges sur 217 à l’Assemblée constituante tunisienne“. Le journal précise que “ce succès d’Ennahdha devrait lui permettre de former un gouvernement dirigé par les islamistes“, et rappelle la promesse faite par Rachid Ghannouchi : «Les droits des femmes et de tous ceux qui n’ont pas d’appartenance religieuse affirmée seront protégés en Tunisie…Nous allons poursuivre cette révolution pour atteindre l’objectif d’une Tunisie libre, indépendante, en développement et prospère dans laquelle les droits de Dieu et du prophète, des femmes, des hommes, des croyants et des non croyants seront garantis parce que la Tunisie appartient à tous»
“90 islamistes dans l’Assemblée constituante tunisienne“, c’est la manchette du lefigaro.fr qui rappelle au passage les résultats annoncés par la commission électorale, à savoir donc 90 sièges sur 217, soit 41,47% des élus pour Ennahdha, 30 sièges pour le Congrès pour la République (CPR) de Moncef Marzouki, et 21 sièges pour Ettakatol de Mustapha Ben Jaafar…
Pareil pour nombre de médias qui ont titré sur la victoire d’Ennahdha, avec rappel des scores, sans oublié les troubles qui ont éclaté dans d’autres villes du pays, notamment à Sidi Bouzid, Regueb et Sfax suite à la disqualification de certaines listes de la “Pétition populaire“ de l’homme d’affaires Hechmi El Hamdi lequel a annoncé son retrait de la Constituante.
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