éparent le 31 octobre 2011 à Nice à leur manifestation internationale (Photo : Anne-Christine Poujoulat) |
[01/11/2011 06:30:47] NICE (AFP) Des milliers d’altermondialistes doivent converger mardi à Nice pour une manifestation internationale dénonçant les pratiques des marchés financiers et leurs méfaits sur “les peuples”, deux jours avant la tenue à Cannes d’un G20 avec 25 chefs d’Etat et de gouvernement.
“Nous refusons de laisser aux puissants le droit d’imposer leurs solutions à des crises qu’ils ont engendrées. Des voies alternatives existent”, résument les tracts des organisateurs de la manifestation, qui espèrent attirer quelque 10.000 personnes mardi sur un parcours excentré du nord-est de Nice.
Le collectif organisateur regroupe plusieurs dizaines de syndicats et d’associations (Attac, Greenpeace, Mrap ou encore Ligue des droits de l’Homme), soutenus par des partis écologistes et d’extrême gauche. Des militants étrangers devraient faire le déplacement notamment d’Allemagne, d’Espagne ou d’Italie.
Les manifestants ont commencé dès lundi soir à se rassembler aux “Anciens abattoirs”, un centre culturel municipal ouvert pour la semaine aux protestataires, qui, outre la manifestation, organisent jusqu’à vendredi un “sommet des peuples” avec un programme très dense de conférences-débats.
“Paradis fiscaux, qu’on les ferme”, réclamait un calicot d’Attac à l’entrée.
éparele 31 octobre 2011 à Nice à la manifestation internationale (Photo : Anne-Christine Poujoulat) |
Mardi, la manifestation, qui démarre à 15h00, promet d’être encadrée par un solide dispositif de sécurité, alors que la plupart des commerces seront fermés en ce jour férié.
La ville de Nice a obtenu un renfort de 2.500 policiers, tandis qu’un total de 12.000 membres des forces de l’ordre sont en train d’être déployés dans tout le département des Alpes-Maritimes à l’approche du G20 prévu jeudi et vendredi à Cannes.
Tout membre des “black blocs” – les groupes les plus virulents de militants anarchistes ou autonomes – repéré dans les environs de Nice sera remis à la justice.
Après les violents incidents qui ont émaillé une manifestation à Rome le 15 octobre dans le cadre de la journée mondiale des “indignés” (une centaine de blessés), les autorités entendent notamment barrer la route à d’éventuels casseurs de l’extrême gauche italienne.
La France a d’ailleurs obtenu de Bruxelles l’autorisation de rétablir les contrôles systématiques sur les 164 kilomètres de frontière franco-italienne du département.